dimanche 4 avril 2010

Sunday... BLOODY Sunday

Le dimanche, c'est quand même tout pourri. Surtout quand les giboulées de mars s'invitent au mois d'avril ! D'ailleurs, aujourd'hui, j'ai décidé de méga-procrastiner : "Oh, mais j'irai le mois prochain au musée".
C'est vraiment le jour de la semaine que j'aime le moins (enfin pour l'instant, j'imagine que quand j'aurai trouvé un travail, le lundi sera un bon challenger). 

Reproche number 1 : tous les magasins (ou presque) sont fermés... Et voilà, encore le débat sur le travail le dimanche : "Mais si on travaille le dimanche, on va devoir abandonner toute vie sociale et familiale !"
Malheureusement, la plupart des personnes qui se prononcent contre le travail le dimanche ne se rendent pas compte que pour assurer le maintien d'un 'service minimum', beaucoup de professions sont déjà concernées, notamment tous les services d'urgence, les médias, les restaurateurs, les activités culturelles, et j'en passe.
Je me demande comment réagiraient les 'antis' s'ils tombaient sur un répondeur après avoir composé le 15, ou si la mire constituait la seule émission cathodique dominicale.

Dans ma famille, c'est loin d'être exceptionnel de travailler le dimanche : mon père allait au bureau tous les dimanches (on ne peut pas dire que ce soit un exemple pourtant, question vie familiale) ; ma soeur et mon beau-frère travaillent à France 3, avec souvent des horaires improbables ; quant à moi, pendant mes études de médecine, j'ai assuré des gardes de 24h aux urgences. Pendant qu'à Noël et au Nouvel An les gens s'amusaient 'en famille', j'imagine que la dernière chose qu'ils avaient à l'esprit était qu'ils allaient gâcher mes fêtes en buvant trop d'alcool, puis au choix :
- en mettant les mains dans le barbecue
- en se coupant l'intérieur de la main avec un couteau à huîtres (un classique des fêtes de fin d'année...)
- en se disputant avec leur conjoint en se tapant mutuellement sur le crâne avec des bouteilles d'alcool vides
Eh oui, les usagers des urgences redoublent d'inventivité quand vient la fin du mois de décembre...
Tout ça pour dire que chez nous, les repas de famille ont rarement lieu le dimanche.

Pour finir : le dimanche comme jour de repos, c'est la même chose que le poisson tous les vendredis à la cantine : encore un reste de religion qui ne devrait pas avoir sa place dans une 'société laïque'.

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