jeudi 25 février 2010

C'est trop de pression

Voilà. On est presque à la fin du mois de février, et je n'ai mis en application aucune de mes bonnes résolutions. Pourtant, j'étais restée raisonnable cette année : manger plus équilibré, faire plus de sport, lire plus de livres, ranger et faire le ménage régulièrement, regarder moins de films de série Z, dire moins de mal des gens, dépenser moins d'argent en shopping, jouer moins aux jeux vidéo, arrêter de mordiller les petites peaux sur mes lèvres et autour de mes ongles, passer moins de temps dans le canapé, etc.

Même si j'avais pris de l'avance sur 2010 en arrêtant de fumer courant décembre, ça ne rattrape pas le fait que pour l'instant, le bilan est plutôt négatif. J'avais prévu de faire une séance de Wii-fit cet après-midi, mais j'ai préféré manger des chips et boire une bière. Vu que je cherchais du travail en même temps, ça me déculpabilise un peu, mais comme je stresse, je mange mes lèvres et mes doigts. Le seul point positif, c'est que comme j'ai pas trop d'argent (rapport avec le non-trouvage de travail mentionné plus haut), je fais pas trop de shopping, mais du coup j'ai tendance à rester dans mon canapé... Bref, une situation qui paraît inextricable à première vue.

Pourtant, la solution est simple : ne plus prendre de bonnes résolutions au 1er janvier (ou au 2 janvier pour ma part). Je commence à avoir du mal à tenir ma bonne résolution de décembre (arrêter de fumer) à cause de toute cette pression (mincir, trouver un boulot, ne plus manger mes lèvres). Du coup, je vais m'en tenir à une seule résolution pour ce qui est encore le début de l'année, on verra en juin si je suis disposée à me mettre à la diète.
En attendant : fuck les légumes bouillis ! Vive le Nutella !

jeudi 18 février 2010

Rejoindre la fonction publique

Aujourd'hui, deuxième réunion d'information de Pôle Emploi pour la 'classe préparatoire intégrée'... Vais-je devenir inspectrice des impôts ? Ou plutôt : Vais-je intégrer une formation pour me préparer aux concours d'admissibilité qui m'ouvriraient les portes des épreuves d'admission pour devenir élève-inspecteur des impôts ? (avec, à la clé, un emploi assuré vers mi-2012... bon, c'est pas la fin du monde ! si ? ah... bon...)
Pour résumer : peut-être encore un an de pseudo-études et de vrais devoirs, peut-être suivi d'un an d'études et de devoirs. Est-ce que, du coup, je pourrais mettre 'bac+12' sur mon CV ? Remarquez, ça risquerait de faire peur... mais bon, c'est pas comme si j'avais fait une thèse, je suis juste... polyvalente. (ou éparpillée, au choix).

Imaginons que je trouve un boulot d'ici 2011. Mais ça paraît peu probable : les employeurs vont diminuer les embauches de jeunes diplômés statut cadre... Même pour les diplômés d'école de commerce ! Du coup, quand les employeurs mettent en balance un CV d'ESC et le mien, diplômée de 'langues étrangères appliquées aux affaires économiques internationales', y a pas photo... Ils ne lisent sûrement même pas l'intitulé de ma formation jusqu'au bout.
Je ne peux pas le leur reprocher, j'ai du mal à rentrer dans une case... qu'est-ce que je suis censée cocher : formation centrée sur les langues ou sur l'économie ? Et si je coche 'langues', personne ne va jamais prendre en compte ma candidature ! Ah vraiment, vive la polyvalence et vive la diversité.

'Y a plus qu'à' être prise dans cette formation, qui, au final, m'apportera peut-être la sécurité de l'emploi... Mes parents seraient si fiers.

jeudi 11 février 2010

De la nature humaine

Aujourd'hui, j'ai reçu pour la première fois par courrier une réponse négative à une candidature. Eh bien, contre toute attente, ça m'a fait bien plaisir. Surtout qu'ils me disent qu'ils penseront à moi si un poste correspondant à mon profil (c'était écrit "à vos légitimes aspirations", mais j'ai traduit) se libère... Je me demande si ça arrive vraiment, ou si c'est juste une phrase pleine d'empathie pour amortir le choc de pas avoir été retenu ?
Il est vrai que sur plusieurs dizaines de candidatures envoyées, j'avais déjà reçu des e-mails de refus/rejet (quatre, précisément), mais recevoir une lettre que quelqu'un de la CCI de Tarbes (d'après la lettre, c'est le directeur général, mais personnellement j'y crois pas trop) a imprimée, signée, puis délicatement pliée et insérée dans l'enveloppe, bref savoir que quelqu'un d'autre que moi s'est intéressé quelques secondes à mon insertion professionnelle, ça me fait tout chaud dans mon coeur.
Parce que si je dois compter sur ce qui me sert de conseiller Pôle-emploi, je peux me brosser Martine. Pôle-emploi m'a envoyé deux lettres courant janvier pour que je n'oublie pas de venir à mon premier entretien de suivi de mon projet personnalisé d'accès à l'emploi avec ma conseillère, appelons-la Raphaële puisque c'est son prénom. Mais voilà que le jour venu, deux heures avant notre rendez-vous, la maman de la petite Raphaële me téléphone pour me prévenir qu'étant malade, cette dernière ne pourra malheureusement pas sortir de chez elle. Bummer ! Surtout que depuis, pas de nouvelles... Vous devez vous dire : "Quoi qu'il arrive, elle trouve le moyen de se plaindre... Elle aurait radoté pendant trente-deux lignes au bas mot si le rendez-vous avait eu lieu !" (Bon, si vous vous dites vraiment ça, c'est pas très sympa. Mais bon, je reconnais avoir une tendance naturelle à me plaindre de tout et de son contraire)
Pour résumer, toujours pas de perspective d'emploi à l'horizon.

Ce qui ne fait que renforcer la similitude entre ma vie actuelle et la saison 3 de The L Word : quand on pense que vraiment, on a atteint le fond du fond du caniveau et qu'il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant, eh ben si.
Exemple : alors que la CAF nous a coupé les vivres et nous demande de rembourser les allocations perçues ces 16 dernières années, je cherche à me faire un peu d'argent de poche, histoire de payer le chauffage, le pain sec et l'eau (bon, là, j'exagère un peu). Du coup, je vends sur internet quelques vêtements dans lesquels je ne rentre plus (mon besoin de manger des m&m's étant inversement proportionnel à la quantité d'argent qu'il me reste pour en acheter). Et voilà qu'une acheteuse, à qui j'avais patiemment répondu à chaque fois qu'elle avait une question à peine incongrue ("quelles sont les mesures exactes de la jupe, en longueur et au niveau de la taille", "vous me certifiez bien qu'il s'agit d'une jupe neuve", "non mais vous êtes sûre") et à qui j'avais offert les frais de port, prétend que la jupe présente un défaut : elle serait anormalement courte devant par rapport à derrière. (Ah mince, j'aurais donc oublié de préciser dans l'annonce que c'était une jupe queue-de-pie ?)
Du coup, elle veut que je lui rembourse les 15 euros de la jupe (chèque que je n'ai toujours pas encaissé, vu que j'attendais qu'elle ait bien reçu la jupe, je suis pas une arnaqueuse moi) et les frais de port pour la renvoyer... Résultat : j'aurai perdu 3,40 euros (et dieu sait qu'on peut en acheter des m&m's avec ça), de précieuses minutes de mon temps (et le temps c'est de l'argent, donc on aurait pu en acheter des m&m's avec ça) et quelques cônes et bâtonnets en m'abîmant les yeux sur son dernier mail, écrit en Arial taille 72.
Des histoires comme celles-là, ça m'encourage pas vraiment à aimer mon prochain.

Slanket

Il fait trop froid... Main basse sur les couvertures polaires avec des manches !!

jeudi 4 février 2010

De l'origine des espèces

Alors que je me vois à nouveau privée de télé, je me résouds à entrer en contact avec les microbes flottant dans l'air ambiant du centre-ville, colportés par d'autres microbes tout aussi persistants, j'ai nommé : les gens.

Il apparaît que jusqu'ici, la sélection naturelle éliminait les animaux les plus lents, ceux qui restaient à l'écart du troupeau. Avec les humains, c'est vraisemblablement une nouvelle ère qui a commencé : ce sont les plus lents qui survivent. Sinon, comment expliquer que les lambins prolifèrent à ce point ? C'est forcément qu'ils résistent mieux et se multiplient, donnant naissance à des bébés-lambins.

C'est peut-être aussi une affaire de culture... C'est un peu comme si j'avais été séparée de ma tribu à la naissance et qu'on m'avait déposée au sein d'un peuple composé de gens qui ne marchent pas vite, qui sont lents à la tâche et qui parlent avec un fort accent. J'imagine que je serais davantage dans mon élément dans une grande métropole, dont les habitants sont toujours pressés et jamais contents.