mardi 22 juin 2010

Boire ou manger, il faut choisir

Ces derniers jours, je suis beaucoup sortie. D'ailleurs, mon podomètre peut en attester : rien qu'aujourd'hui, j'ai fait 7700 pas.

Vendredi, je suis allée au Rio Loco avec ma moitié et une de ses amies (appelons-la M.). Puis des amies de M. nous ont rejointes. M. nous avait prévenues : "ma copine est un vrai top model, elle est grande, belle et mince". La soirée s'annonçait donc sous les meilleurs auspices. Finalement, sa copine était certes bien, mais pas top. Par contre, sa petite soeur qui l'accompagnait, elle, était réellement mannequin. Elle travaille à McDo la semaine, et fait des photos et des défilés le weekend. Vous vous dites peut-être "pas facile pour la ligne, de travailler à McDo !!", mais elle n'a pas ce problème : elle mange 3-4 fois par jour au McDo et enchaîne chez elle avec d'autres gourmandises du Top 10 des calories. Je ne dis pas que j'ai un régime exemplaire (même si je mange actuellement un concombre, au lieu des Kinder chocofresh qui pourtant me tendaient les bras dans le frigo), mais c'est quand même trop l'arnaque.

Heureusement, le lendemain, j'ai pris la gay pride en chemin (4900 pas), et même s'il y avait quelques grandes filles minces, il y avait quand même plus de petites grosses moches. Et malgré le temps pourri, tous ces homosexuels qui sautillent sur de l'électro, y a pas à dire, ça met l'ambiance.

Et aujourd'hui, fête de la musique. Incontournable pour ceux qui comme moi habitent au coeur de la ville. Et quand je dis incontournable, ce que je veux dire, c'est que je vais pas pouvoir dormir avant 2h du matin avec toutes les basses qui résonnent dans l'appartement.

Ma conclusion après ces sorties : les Toulousains sont tous des alcoolos. Pour la fête de la musique, beaucoup s'étaient concocté non pas un panier-repas, mais un petit mélange alcool-jus de fruit, transporté dans d'anciennes bouteilles de soda qui vivent alors une seconde vie.
Rio Loco : bière, bière, bière.
Gay Pride : bière, bière, whisky.
Fête de la musique : bière, whisky, cocktail maison.

Bref, je ne vois vraiment pas l'utilité de faire des apéros géant Facebook : il n'y aurait même plus de prétexte derrière l'alcool. Sur ce, je vais manger mes Kinder chocofresh.

jeudi 17 juin 2010

Madame Monsieur Bonsoir

Aujourd'hui, 1er jour du bac. Evidemment, on a droit au reportage annuel sur les sujets de philo, avec témoignages percutants à la clé. On en fait toute une histoire... alors que quand on sait ce qui vient après, on fait moins les malins. 
Je suis partie au travail plus tard ce matin, pour éviter la foule qui se presse contre les grilles des trois lycées qui se trouvent sur mon trajet. Je suis passée avec nostalgie devant le lycée où j'ai moi-même passé mon bac, il y a 11 ans... ça me rajeunit pas tout ça. Bonne chance, les jeunes nés en 1992 ! (Sigh)

Autre sujet de prédilection aux infos : la coupe du monde de foot. Mais bon, apparemment, après le match de ce soir, c'est plutôt mal barré (une sombre histoire de Gaule à Vérage, de poules, mais sans coqs).

Deux bonnes raisons d'éviter David Pujadas en ce moment (surtout que j'ai toujours trouvé qu'il avait une coiffure de Kiki... Vous trouvez pas ?). 
Qu'il me paraît loin, le temps de Cannes et de Roland Garros...

A part ça, la retraite à 62 ans, finalement moi ça m'arrange, parce qu'au train où je suis partie, je vais cotiser maximum 32 annuités.


PS : l'Intermarché de Revel n'est plus en travaux, finalement il est pas si mal. Dommage, je n'aurai bientôt plus l'occasion d'y aller.

jeudi 10 juin 2010

Dégénération

Demain, à Rodez, commence le procès des parents du petit Dylan. Pas Dylan McKay de Beverly Hills, 90210 (même si lui aussi avait des problèmes familiaux, je crois que c'est pour ça qu'il est devenu alcoolique, ou drogué, ou les deux, bref un bad boy). Non, le petit Dylan s'est fait maltraiter pendant des années par son papa, et sa maman ne disait rien. Mais heureusement pour lui, les services sociaux se sont rendu compte qu'il n'allait pas à l'école et ont réagi huit mois plus tard. 
Mince, quelle ligne de défense vont adopter ces pauvres parents qui n'avaient pas d'autres solutions face à ce garçon qui avait "le vice dans la peau" (dixit le papa) ? Selon l'avocat du père (mais celui de la mère est d'accord apparemment), "il ne s'agit pas d'un couple qui aurait volontairement infligé des mauvais traitements par sadisme, mais plutôt de gens incapables d'apporter des réponses adaptées aux problèmes d'éducation, parce que trop démunis socialement et intellectuellement" (voir l'article ici). 
Et voilà ce qu'il se passe quand on laisse n'importe qui avoir des enfants... En même temps, qui pourrait les en empêcher ? Si on organisait une stérilisation massive du public cible de Confessions intimes, la France serait décimée...

Alors que...

Selon une étude menée sur 25 ans et publiée il y a quelques jours dans la revue Pediatrics, "les enfants de couples lesbiens présentent moins de problèmes sociaux et comportementaux que leurs pairs ayant des parents hétérosexuels, et ont des compétences scolaires et sociales plus élevées que la moyenne" (voir l'article ici).
La professeure de psychiatrie et de droit (oui, pourquoi pas) qui a conduit l'étude conclut donc "Cette étude démontre qu'il n'y a aucune raison de restreindre l'accès à la médecine reproductive ou à la garde des enfants sur la base de l'orientation sexuelle des parents".

Et na !


Merci à ma tendre Ch. de m'avoir fait passer cet article de Têtu. Ça fait bien plaisir.

lundi 7 juin 2010

La mouche

Après la coccinelle, la mouche ? Pas tout à fait...

Once upon a time... 
Après six mois de recherches d'emploi intensives, je suis contente de travailler, ENFIN ! En plus, c'est même pas un job alimentaire, je fais ce que j'aime : je cherche, je vérifie, je tripatouille des chiffres... Autre point positif, je suis payée plus que le Smic. Tout pourrait être parfait, s'il n'y avait... le trajet. Je travaille à plus de 50 km de chez moi, et tout ce que je peux dire, c'est "heureusement que ça ne dure qu'un mois".
Deux voies s'offrent à moi pour voyager dans ces contrées lointaines. Je crois qu'il est venu le temps... d'une petite liste Pro/Cons à la "Rachel has chubby ankles vs Julie is not Rachem" !!!*

D'un côté, ma voiture, elle est sympa, elle est mignonne, elle a la clim. Je peux me lever à une heure raisonnable, conduire pendant une heure les cheveux au vent (bon, c'est pas une décapotable non plus, c'est une Twingo, et même pas de toit ouvrant), tout en travaillant mon espagnol avec les podcasts de Coffee Break Español (avec un petit bijou comme chanson de générique... A découvrir ici).  Je peux en profiter pour faire les courses à l'Intermarché de Revel (qui est quand même le magasin le plus pourri que j'aie jamais vu) ou au Leader Price de Revel ou au Lidl de Revel ! (Quelle ville...) Et puis, il y a le retour... Embouteillages, stress, pollution, cuir chevelu agressé, et j'en passe. Je rentre assez tôt, mais je suis sur les nerfs.

De l'autre côté, le bus. Revel doit être la ville la plus mal desservie de Haute-Garonne, que dis-je, de Midi-Pyrénées. Donc, je me lève avec les poules (les poules du Taur, bien connues des riverains), à 5h30 donc, je pars de chez moi à 6h pour prendre le bus à 6h30, dans le quartier bien fréquenté qu'est la gare. Tout ça pour commencer le travail à 9h. Le soir je rentre chez moi à 19h20. Donc en arrondissant, pour une journée de travail de 7h, je suis plus de 13h hors de mon chez-moi (hors de moi ?). Mais bon, ça me coûte moins cher, c'est plus écolo, je peux lire Glamour tranquille, faire une petite sieste (à ne pas faire au volant), et surtout me décharger du stress de la route sur le chauffeur de bus (qui aujourd'hui était une 'chauffeuse' et a parlé sur son portable pendant 5 minutes... mais bon).

Vendredi, c'est mon dernier jour, donc dès samedi ces considérations seront bien loin de mon esprit. Je pourrais revenir à mon train-train de recherche d'emploi et de préparation de concours de la fonction publique. L'an prochain, je deviendrai inspecteur des impôts, je ferai ce que j'aime, chercher, vérifier, tripatouiller des chiffres...

Bref, ce serait quand même plus pratique tout ça si on pouvait juste se téléporter. Dans La Mouche, Jeff Goldblum il avait pas tous ces soucis, lui. (Certes, il en avait d'autres, mais chacun ses petits problèmes)


*Si vous ne comprenez pas cette référence, je ne peux rien faire pour vous. Juste un conseil : révisez vos classiques... 
Bon, si vraaaaiiiiiiment vous insistez, contactez-moi, je peux négocier le prêt des VHS de Friends pour vous rafraîchir la mémoire