jeudi 31 décembre 2009

On m'aurait menti ?

Je fais une pause entre les apéricubes et le saumon fumé pour pousser un COUP DE GUEULE !!

Il y a de cela quelques années déjà, on m'a appris non seulement que (éloignez les enfants) le Père Noël n'existait pas, mais en plus qu'en fait c'était une invention purement commerciale de Coca-Cola, la maléfique multinationale.

Et voilà que je découvre, au détour de mes recherches sans but, que tout cela n'était qu'une légende urbaine, colportée par les mêmes qui s'insurgent contre cette pratique païenne consistant à vénérer un barbu ventripotent qui se prend pour un livreur de chez Chronopost.

Je n'ai rien d'autre à ajouter, étant donné qu'on est le 31 décembre, qu'il est 23h30 et qu'une pintade m'attend à table (sans mauvais jeu de mots).

Source : wikipédia (vous ne pensiez quand même pas que j'allais écrire un mémoire là-dessus, avec notes de bas de page et bibliographie détaillée... eh non, je n'ai pas eu le temps de faire des recherches approfondies, j'ai une vie moi aussi, flûte, à la fin. Mais de votre côté, n'hésitez pas à en apprendre plus sur le sujet et à m'en faire part)

Le combat des chefs

Le passage 31 décembre/1er janvier n’est décidément pas une période facile. Pire que Noël ? Franchement, ça se vaut. Imaginons… "Rocky VII : Xmas vs New Year’s Eve" : «A ma droite, le champion toutes catégories confondues, les fêtes de Noël ! A ma gauche, le challenger, le réveillon du nouvel an !»

D’un côté, les grands repas familiaux, avec souvent une partie de la famille qu’on ne voit qu’à cette occasion, et ça fait plus ou moins plaisir… Chez moi, ça donne : ma grand-mère qui me tape les fesses en me disant «Ooooh, tu as grossi non ? C’est un sacré popotin que tu as là…» (Et là, je ne peux m’empêcher de me demander «mais comment fait-elle pour savoir ça alors qu’elle est pratiquement aveugle ?») ; l’oncle «chasse, pêche, nature et traditions», qui fume, boit et a environ 132 maîtresses, mais trouve quand même que son expérience lui permet de donner des leçons de vie ; une cousine qui me demande ce que je fais de ma vie, pourquoi je ne travaille pas, «et qui paye pour ton appartement ?» (C’est vrai que je suis tout à fait à l’aise à l’idée de vivre aux crochets des autres, merci de me le faire remarquer, cousine) ; Enfin, la deuxième cousine et son macho-man de mari, tous deux homophobes, beaufs et qui incarnent l'idée que je me fais de la «France profonde» dont parlent les politiques. Bref, une famille ordinaire.

De l’autre côté, la grande représentation du Nouvel An, avec l’obligation sociale de faire quelque chose (j’ai eu ma part de «Comment, tu ne fais rien pour le Nouvel An ? Mais tu peux le passer avec nous…» sous-entendu, si c’est ton dernier recours, que tu n’as pas d’amis et que tu ne peux vraiment rien trouver par toi-même).

Donc, imaginons qu’on se décide à sortir. Le jour de la Saint-Sylvestre connaît l’inflation la plus forte de l’année, et pas de baisse de la TVA qui tienne ! On débourse au moins deux à trois fois plus pour prendre un verre ou se faire un resto. Et vous pensiez y aller en jean et pull camionneur ? Que nenni ! La bienséance veut que pour passer une bonne soirée, on dépense ce qu’il nous reste d’argent – après la tornade de Noël et la susdite sortie – pour acheter une tenue de fête qu’on ne mettra qu’une fois, ou à la limite qu’on pourra rentabiliser au cours des mariages d’été (dans ce cas-là, exclure la laine ou la polaire, cette dernière étant à exclure tout court d’ailleurs). Ensuite, vous avez intérêt à vous amuser et à boire du champagne, c’est le Nouvel An, enfin ! (Apparemment, tous les discours genre «boire ou conduire, il faut choisir» sont en congés aussi ce soir-là)

Le lendemain, on se réveille généralement avec un bon mal de crâne, notre tenue de fête nous ayant servi de pyjama (à vrai dire, avec tout ce champagne, on ne se rappelle pas vraiment ni où ni quand on s’est endormi), le maquillage en berne (après l’œil smoky, je propose comme nouveau look pour 2010 "l’œil charbonneux style raton laveur du 1er janvier") et la bouche pâteuse. Et c’est à ce moment-là qu’on devrait mettre en application nos bonnes résolutions de l’année ?

dimanche 27 décembre 2009

Tribute to Brittany Murphy

Voilà une semaine que Brittany Murphy est morte... Elle va me manquer. Actrice dans plusieurs de mes films cultes : Drop Dead Gorgeous, Girl, Interrupted, Sin City, et une mention spéciale pour Clueless, qui eut droit pendant plusieurs années au statut de film préféré. Elle avait bien changé depuis ses débuts, et malgré sa progressive bimboïsation, je l'appréciais beaucoup...

Mais voilà : on nous gonfle avec la mort de Filip Nikolic (paix à son âme), qui était quand même une sorte de pseudo-star has been, tellement que si on ne l'avait plus jamais revu et qu'il était mort à 72 ans, sa nécrologie aurait fait 2 lignes maxi ; avec la near death experience de Johnny (c'est vrai que sa mort aurait même occulté la fête d'anniversaire de Jésus...), qui est quand même un vieux débris, apparemment accro aux antidouleurs et qui a beaucoup abusé des mauvaises choses...

Et Brittany dans tout ça ? Elle ne fait pas les gros titres. "Brittany qui ? Connais pas..."

samedi 26 décembre 2009

Les enquêtes du 28, chemin du C.

Aujourd'hui, je suis fatiguée, en manque d'inspiration, tellement que si ça continue, je vais prendre du Juvamine... Du coup je publie une histoire que certains connaissent déjà, ne m'en voulez pas ! Je reviendrai de mon week-end à Pau en grande forme et plus productive que jamais !
Le contexte : pendant 6 mois, j'ai habité en colocation avec 3 filles à Auch, au 28 chemin du C. On faisait un stage au même endroit. 3 filles drôles, sympas, avec qui on rigolait bien, c'était comme en colo (ou comme dans Charlie's Angels, au choix)... L'une d'elles, C., était pourtant entourée de mystères. Toutes les semaines, mes 2 autres colocs et/ou moi essayions de trouver la solution d'une des questions qui nous tourmentaient... Voici une de ces enquêtes.


Mes récentes aventures m’ont amenée à enquêter sur une affaire qui nous tient tous à cœur : le mystère de la bouteille de shampooing de C.* En effet, comment se faisait-il que C. n’aie aucune bouteille de shampooing dans la salle de bains qu’elle partageait avec L. ? Cachait-elle son shampooing dans sa chambre ? Peut-être par honte qu’on découvre qu’elle avait des pellicules ou les cheveux secs, ou de peur que L. ne se serve allègrement dans sa réserve. Etait-elle complètement chauve ? Cela expliquerait pourquoi elle se retirait souvent dans sa chambre en raison de la chaleur, pour quelques moments de répit sans perruque. Ou, autre possibilité, encore plus inimaginable, se lavait-elle les cheveux avec du savon pour toilette intime ?

Bouleversée par toutes ces interrogations, je pris ma loupe et mon GPS et me mis en quête de la vérité. Cependant, je ne le savais pas encore, mais la réponse arriverait lors d’une expérience inattendue. L. et N. nous ayant abandonnées à notre sort, nous discutions avec C. dans la cuisine. Soudain, au détour de la conversation, presque par hasard, j’entendis C. me dire : « Je pense que je me laverai les cheveux vendredi. D’habitude je le fais le samedi ou le dimanche matin, mais cette semaine… ».

Tandis qu’elle laissait sa phrase en suspens, mon sang ne fit qu’un tour. Je glissai, presque nonchalamment : « Pourquoi, tu te les laves à quelle fréquence ? ». Sa réponse me stupéfia au plus haut point : « Une fois par semaine, ça leur suffit ». C’est alors que je me souvins que ma mère, dont les cheveux étaient également secs à tendance crépue, ne se lavait les cheveux qu’une fois par semaine. Une de ses amies ne se lavait d’ailleurs jamais les cheveux elle-même, elle allait chez le coiffeur une fois par semaine pour un shampooing, en toute simplicité. C. me confia alors qu’elle avait sciemment laissé sa bouteille de shampooing dans son appartement de la ville de T., afin de ne pas être tentée de se laver les cheveux précocement. En effet, qui sait ce qu’il aurait pu se passer si elle avait eu son shampooing sous la main ?

Grâce à mon souci constant de connaître la vérité, qu'elle soit ici ou ailleurs, le mystère était enfin résolu. Cependant, le doute subsiste toujours sur la question de la perruque…

La semaine prochaine, suivez-moi dans mes aventures pour découvrir le fin mot de l’histoire du verre d’eau en pleine poire. Et n’oubliez pas : gardez les yeux ouverts !**


* Par souci de confidentialité, seules les initiales des prénoms des personnes concernées seront dévoilées.

** L’abus d’yeux fermés peut entraîner des chutes et nuire gravement à la santé. Pour votre santé, ne tombez pas.

jeudi 24 décembre 2009

Le coup de gueule du jeudi

Aujourd’hui, j’étrenne une nouvelle tradition : le coup de gueule du jeudi. « Mais pourquoi pousser un coup de gueule le jeudi ? » me direz-vous, et je serais tentée de vous répondre « Pourquoi pas ? ». Comme le lundi a ses raviolis et le vendredi son épisode de Koh Lanta, le jeudi aura dorénavant ses coups de gueule.

Premier coup de gueule de la saison : la colère de Copenhague. Je ne suis pas en colère contre le fiasco de cette réunion au sommet qui a fait tant de bruit. Non, ma colère est dirigée contre nous, les "citoyens du monde", qui avons naïvement cru que le fait d’envoyer nos dirigeants envahir la capitale danoise, à grands renforts d’émissions de kérosène et de convois officiels polluants, pourrait résoudre tous les problèmes de la planète.

Balayons devant notre porte avant de demander aux adeptes du consensuel de mettre au point des lois qui nous obligeraient à le faire. Dans le Top 10 des "gestes écolos de tous les jours" les plus cités, je demande le « bien sûr qu’aujourd’hui j’ai agi pour l’environnement : j’ai fermé le robinet pendant que je me lavais les dents » (c’est quand même le minimum syndical, donc je le mets dans la catégorie « peut mieux faire », ex aequo avec le « j’éteins la lumière quand je quitte une pièce »). Dans un registre plus saisonnier, il y a le labyrinthe de glace sur les toits d’un "grand magasin parisien" : si vous ne pouvez pas aller jusqu’à la neige, la neige viendra à vous ! (enfin, à défaut de neige, ce sera de la glace givrée, comme ce qui recouvre l’intérieur de votre réfrigérateur si vous le fermez mal).

Evidemment, ça ravit les enfants qui n’ont jamais vu la neige. Mais tout comme une casserole d’eau salée ne remplace pas la mer, un tour dans votre congélateur ou dans un labyrinthe givré ne remplacera jamais des montagnes enneigées. Et si on continue comme ça, aucun enfant ne verra plus la neige… Si on veut préserver la nature, il faut arrêter de s’extasier devant de pâles copies : non, les illuminations de Noël ne sont pas des étoiles, le labyrinthe givré n’est pas une route enneigée qui mènerait à l’atelier du père Noël, et tous ces signes extérieurs de richesse ne vont pas nous faire croire que la crise est finie.

mardi 22 décembre 2009

L’enfer de Noël

Noël approche à grands pas (si si, Noël a des pieds), et je sais ce que vous pensez : Noël, c’est la saison des cadeaux, des sapins, des moufles, des repas de famille, des indigestions de chocolats… Voilà pour les bons côtés (enfin, pour la famille, j’ai quelques réserves).

Pour moi, la "magie de Noël" est entachée par un problème récurrent. Je réfléchis très tôt à des idées de cadeaux, et dès le mois d’octobre, je me mets à passer commande sur internet. J’essaie de grouper mes achats (empreinte carbone oblige) mais tous les ans, c’est pareil : je me retrouve avec une certaine quantité de boîtes en carton qui envahissent mon T2, qui s’apparente alors à une plateforme de traitement Colissimo. Et comme je ne fais partie ni des chanceux qui ont à leur disposition une poubelle de tri sélectif, ni de ceux qui, comme la plupart de mes voisins, jettent le carton d’emballage de leur écran plat tel quel dans l’unique poubelle qu’utilise tout l’immeuble, me voilà obligée (obligée est un bien grand mot, personne ne me met le couteau sous la gorge, certes, mais étant donné que mon karma en prend un coup chaque fois que je me sers de l’aspirateur pour me débarrasser d’une araignée, je veux pas trop abuser non plus) d’abord d’enlever le gros scotch marron, et pour peu que l’expéditeur fasse un peu de zèle, le colis en est recouvert ; puis je dois déchirer les cartons de manière à ce qu’ils puissent être glissés dans l’ouverture de la benne, qui mesure à peine plus de 10 centimètres sur 20. Une vraie partie de plaisir. Je vous laisse le soin d’imaginer ma joie devant l’amoncellement d’emballages cartons qui suit inévitablement une virée à Ikea.