jeudi 20 mai 2010

Là où ça bugge

Cette semaine, je pousse un coup de gueule contre Dieu. Je sais, c'est osé, mais vous allez comprendre. 
Tranquillement installée au volant de ma voiture, je me mettais en route pour Toulouse, ville rôse, quand tout à coup, la peur, la panique, mon coeur bondit dans ma poitrine. Y A TROP UNE BÊTE QUI M'ATTAQUE !!!
Pas un guépard des champs, loin de là. J'ai d'abord cru à une abeille. Un frelon, à la limite. Bon, en fait, c'était une coccinelle. Attendez, ça fait un sacré bruit quand ça s'envole ces bestioles ! J'ai failli faire une embardée et avoir un accident à cause de cette mangeuse de pucerons.
Revenons à nos moutons. Cettre frayeur m'a grignoté en une seconde le peu d'énergie qu'il me restait. Et à qui la faute ? Je vous le donne en mille : à une bête à bon dieu. Donc, on peut dire que Dieu a voulu me tuer. Du coup, je suis un peu fâchée, et j'en profite pour me défouler. CQFD.

Franchement, ça fait peur, non ?

lundi 17 mai 2010

Married... with Children

Joyeuse journée mondiale contre l'homophobie !

A quand une journée mondiale de lutte contre l'intolérance et la connerie humaine, hop on regroupe tout, ça irait plus vite... enfin, j'avoue que je suis moi-même plutôt intolérante (en fait, surtout vis-à-vis des intolérants en tous genres)

En top priorité sur ma wishing list* :

1. Faire taire le député UMP Christian Vanneste... On dirait que son moulin à paroles est réglé sur 'débitage de conneries permanent' ! Ne lui en déplaise, 'lutte contre l'homophobie' ne veut pas dire 'tout le monde va devenir homosexuel' et du coup 'l'humanité va disparaître' (lire cet article)

2. Légaliser le mariage gay et l'homoparentalité !
Les hétéros sont depuis longtemps entrés dans une sorte de phase de reniement du mariage, mais ça ferait plaisir à beaucoup d'homos de pouvoir s'unir de façon conventionnelle... Et puis ça relancerait les chiffres du mariage ! (même si on s'en fout un peu)
L'homoparentalité est peut-être un fait, le statut n'a rien d'officiel... Donc si on pouvait rajouter une petite couche de 'reconnaissance d'un enfant par un couple homosexuel', ça serait cool.
Avantages : un petit projet de loi en ce sens devierait l'attention des Français des problèmes actuels de crise économique / volcan / burqa / séléction footeuse de Domenech / etc.

3. Pour fêter ça, je vais essayer de supprimer l'expression "on n'est pas des tafioles" de mon vocabulaire. Parce que, soyons honnêtes : on EST des tafioles.
En fait, je vais écouter les conseils d'un sage, petit par la taille, mais grand par l'esprit** : je ne vais pas seulement essayer, je vais le faire. Parce qu'il n'y a pas d'essais.


J'arrête là, parce qu'on n'a généralement droit qu'à trois voeux, mais je ne parle que des problèmes en FRANCE !!! Alors imaginez un peu le boulot à l'échelle mondiale...


* J'ai piqué (et adapté) le slogan d'une pub des années 90, pour les cahiers Oxford (à revoir ici !)

** Eh non, il ne s'agit pas de Passe-Partout... Suite à la sortie de son single mémorable, je n'écoute plus ses conseils. Je préfère ceux de Félindra tête de tigre.

vendredi 14 mai 2010

Le vendredi, c'est permis ?

Hier c'était férié, merci petit Jésus d'être monté au ciel, ça nous fait des vacances. Mais après qu'on ne me parle pas d'Etat laïc et d'interdiction de la Burqa ou je vais ménerver.
Du coup, le coup de gueule du jeudi était en vacances et mangeait des crêpes (enfin surtout moi). Don't worry je me rattrape aujourd'hui.

Ben oui, aujourd'hui pas de vacances, j'ai engrangé mes 105 km quotidiens et suis allée au turbin, même si ma productivité a avoisiné le niveau zéro. Je travaille dans une Maison de l'emploi, une association, où la plupart des employés avaient pris une journée de congé pour un week-end prolongé. Comme je suis en intérim, je n'ai pas de congés, en plus ça fait seulement trois jours que je suis là, donc ça aurait été abusé. Mais eussé-je travaillé pour le service public, que je n'aurais sûrement pas eu à pointer (ni à me pointer, finalement). Apparemment, c'était congé pour tout le monde à la CPAM, à Pôle emploi, au Conseil Général (et peut-être d'autres, j'avoue que je n'ai pas fait le tour). 
Quant à la CAF, elle était déjà fermée le 7 mai, je ne sais pas si c'était pour compenser le fait que le 8 mai tombait un samedi... Eh oui, c'est comme ça, les jours fériés : avant le jour c'est pas le jour, après le jour c'est plus le jour... C'est un jour où on ne travaille pas dans le but de célébrer un événement particulier ; le fait de ne pas travailler c'est juste un petit plus... ce ne sont pas des RTT qu'il faudrait rattraper !

En tout cas, c'est un scandale, une honte, trop l'arnaque. Si j'avais voulu aller chercher (voire trouver ?) un travail aujourd'hui, ben ça m'aurait pas étonnée que Pôle emploi fonctionne en effectifs réduits... mais de là à trouver les portes fermées ! Et à la Maison de l'emploi, le vendredi c'est atelier "création de votre espace Pôle emploi", pas facile quand ça sonne dans le vide à l'autre bout de la ligne...

dimanche 9 mai 2010

F*ck I'm High Maintenance

Parfois les événements s'enchaînent sans qu'on n'arrive vraiment à suivre leur rythme.
Prenons la semaine qui vient de s'écouler par exemple. 

Lundi : probablement pour fêter ma 60ème candidature (un peu genre "Non, vous ne rêvez pas ! Vous êtes le millionième chômeur à visiter le site Pôle emploi aujourd'hui !"), je reçois un appel pour me proposer un entretien d'embauche. Pas un CDI à Toulouse-centre rémunéré 30 k€, mais bon ça fait plaisir.

Mardi : étant donnés les horaires restreints de la structure qui veut me recevoir, je n'ai pas pu rappeler le jour même. Je profite donc de la pause du matin (j'étais à ma 'formation pour préparer les concours de la fonction publique'), et hop, j'obtiens un entretien l'après-midi. Je m'enfuis de mon cours de 'note de synthèse' afin de faire du shopping consistant en autre chose que l'achat de T-shirts fleuris ou de chaussures à talons de 10 cm que de toute façon je ne porterai jamais. Bilan : un pantalon en faux lin* et un haut en maille.
Après une épopée sous un climat diluvien, je passe mon entretien avec succès. Emportée par l'enthousiasme, je décide de m'arrêter sur le chemin (50 km) dans un centre commercial et de faire du shopping pour me vêtir pendant mon mois de travail. Bilan : deux tuniques à la fois cool et pro + un dîner au McDo (Yeah baby I know how to party!!!!!!!)

Mercredi : je me dis que ça fait longtemps que je n'ai pas fait un tour chez le coiffeur, et comme je vais avoir des rentrées d'argent, ce serait l'occasion qui ferait le larron. Pendant la pose de la couleur, le coiffeur me propose de lire des magazines féminins, et récents de surcroît ! Du coup, je prends des notes en vue de futurs achats de soins pour faire peau neuve d'après les conseils de Elle (à ne pas confondre avec Elle-Legally Blonde-Woods, même si elle aussi donne de bons conseils). Bilan : coupe + couleur + balayage, ça m'a coûté environ un bras.

Jeudi : grâce à ma volonté légendaire, je résiste à la tentation d'acheter des produits de beauté à la parapharmacie Lafayette (bon, c'est surtout qu'il y avait beaucoup trop de monde en caisse). Je passe à H&M pour échanger un haut qui ne me va pas ; j'en profite pour acheter un sac repéré dans le centre commercial susmentionné et dont le prix est 10€ moins élevé : que demande le peuple ? Bilan : un sac + des sous-vêtements - un haut qui me faisait un teint 'post-don de sang'.

Vendredi : une courageuse expédition à la CAF se solde par un échec. To save the day, un petit tour au centre commercial le plus proche. Bilan : un jean + 15€ de magazines (même si je sais que c'est illégal d'imposer un minimum pour les achats par CB, pour une fois je me la suis pas ramenée, j'ai juste pris un magazine supplémentaire).

Samedi : deux jours plus tôt, j'avais reçu un texto m'informant d'une remise de 20% sur les rayons beauté et lingerie des Galeries Lafayette (note pour plus tard : ne plus donner mon numéro de portable quand je m'inscris sur les listes de clients fidèles des magasins). Je ressors la liste de courses établies trois jours plus tôt chez le coiffeur d'après le magazine Elle (je sais, je suis influençable). Bilan : des sous-vêtements (comment ça, encore ?) + des produits de beauté dont j'ai un besoin irrépressible.

Dimanche : heureusement que tout ou presque est fermé aujourd'hui (mais si je le voulais, je pourrais faire une razzia au stand beauté du marché Saint-Sernin), même si cet après-midi on a prévu de faire un tour au vide-grenier de Saouzelong. L'avenir nous dira si le contenu de mon porte-monnaie est resté intact face aux tentations.


Bilan : compte-tenu de ma rémunération pour le mois de travail qui m'attend, il me reste juste assez pour payer l'essence afin de parcourir les 100 km quotidiens.


* comme Sébastien. 
Pour toute réclamation concernant le niveau des blagues, veuillez envoyer des tomates pourries par la fenêtre de mes voisines du premier, je ne les aime pas.

jeudi 6 mai 2010

Long time no see

Personne ne l'a vu venir, qu'avec l'allongement de la durée de la vie + le baby-boom + la retraite à 60 ans (ou moins !), fatalement on aurait un petit problème de "la France est endettée + tous les jeunes sont au chômage = plus personne pour cotiser des retraites de plus en plus longues"... ? Ça me fait penser à mes lointaines années de médecine... J'étais indignée (ça vous étonne ?) parce qu'on parlait déjà à l'époque de pénurie de médecins, et pourtant le numerus clausus ne bougeait qu'à peine pour s'adapter aux prévisions alarmistes... 

La retraite par répartition, c'est cool hein, je dis pas le contraire (contrairement à la retraite par capitalisation aux USA, eux qui poutant clament no man left behind... bon, je crois que c'est pour les soldats... n'empêche)
Le problème, c'est surtout que ceux qui manifestent contre la réforme, sont ceux qui ne seront pas concernés... La plupart ne vont pas vraiment subir de grands bouleversements... Quant à la génération Y (suite de la génération X... rien à voir avec les Hots d'Or hein), ben ils ne peuvent pas s'exprimer efficacement : y en a plein qui sont au chômage (suivez mon regard dans le miroir) et les autres sont trop occupés à travailler plus pour gagner moins. De toute façon, je préfèrerais manifester contre ceux qui manifestent contre la réforme... Faut arrêter de repousser l'inévitable... Je veux une réforme 'en douceur' dès maintenant ! 
C'est un système de retraites par répartition... Donc ceux qui vont partir à la retraite doivent aussi penser à répartir les emmerdes ! Eh oui, il y a malheureusement trop de personnes qui prennent comme alibi la préservation des acquis pour les générations à venir... ils feraient mieux d'y penser, à ces générations, qui vont être obligées de travailler plus longtemps, ou de cotiser plus, ou les deux...

Il est bien dommage que les dirigeants se soucient davantage des élections que de l'avenir du pays... Pour plaire au plus grand nombre, il faut aller dans le sens de tout le monde, c'est-à-dire qu'il faut aller dans tous les sens, et au final, on reste immobile.
On peut regarder en arrière avec nostalgie, vers la Grèce antique, période bénie pendant laquelle les hommes politiques ne voulaient être élus que pour défendre les intérêts et le bien-être de leurs concitoyens... (Mais bon, apparemment, ça aurait un peu dégénéré depuis... décidément toutes les valeurs se perdent)

Allez, je ne vais pas vous laisser dans le doute et le questionnement, sans vous proposer une solution : il faudrait calculer pour combien d'années post-retraite ont cotisé les retraités qui ont en leur temps manifesté contre les réformes... (je sais... quelle phrase compliquée... envoyez-moi un texto au 6 12 12 pour plus de renseignements) Au bout de ce laps de temps, une solution radicale : l'exécution sommaire. 
(Bon, je suis sympa, j'offre des alternatives : demander spontanément l'arrêt du versement des cotisations, s'enfuir du pays en changeant de nom, reverser le montant des cotisations trop-perçues sur un compte spécial à mon nom, etc.)

* En plus, sous la Grèce antique, l'homosexualité était la norme (d'où l'expression "vas te faire enc**** chez les Grecs"... bon, c'est pas très fin, je sais)



Allez, un petit truc rigolo pour la fin (merci à Voutch pour le dessin, à Céline, Olivier et Alain, à ma soeur pour m'avoir toujours soutenue)