vendredi 31 décembre 2010

Réveillons-nous !

Aujourd'hui je me suis surprise à rêver... J'étais pourtant concentrée sur mes révisions de concours, quand j'ai été transportée dans un monde étrange : le monde de la compta.
C'est un monde merveilleux où on ne compte que 360 jours par an... 30 jours par mois donc. Un monde où le 30 février existe, mais pas le 31 décembre. Un monde où aujourd'hui n'existe pas.
Et ça m'arrangerait presque. Parce qu'aujourd'hui, j'ai décidé de résister à la pression sociale. Et ça n'est pas facile tous les jours.
Ce soir, pas de fiesta jusqu'au bout de la night pour moi. Ne vous inquiétez pas, je fais quand même "quelque chose de spécial" : je vais partager un repas de fête avec l'élue de mon coeur.
Une bonne soirée en perspective, donc. Non, ce qui m'inquiète, c'est davantage les réactions de mes congénères quand je répondrai à la question fatidique : "Et toi alors, t'as fait quoi pour le réveillon ?", leurs mines compatissantes suite à l'évocation de ce dîner en amoureuses. Mais je tiendrai bon, je soutiendrai mes convictions, tout en gardant à l'esprit ce monde utopique, où tous les mois sont égaux...


P.S.: Don't worry, si jamais vous me demandez "Et toi alors, t'as fait quoi pour le réveillon ?", je ne vous en voudrais pas. Il se peut même que je vous retourne la question !

mercredi 1 décembre 2010

Lady Glagla

En ces temps de grand froid (on se croirait en décembre dites donc !), un petit poème inspiré :

J'ai la chair de poule
tellement il fait froid
Pour me couvrir des pieds à la tête
le mieux c'est encore la cagoule
ou à la limite la burqa
mais alors avec des chaussettes
Mais j'aurais les boules
car je serais hors-la-loi
Attention les fliquettes !

Alors, qui c'est la queen de la rime ?
(comment ça la dernière est un peu tirée par les cheveux ?)

vendredi 26 novembre 2010

I'm Back in Business, Baby

Long time no see... Je sais, je sais, j'ai complètement déserté ce blog depuis quelques mois. Est-ce à dire que je n'avais plus d'idées, ou pire, plus de raisons de me plaindre ? Ce serait mal me connaître. 

Je suis simplement passée par une crise de rejet aigu d'Internet. Pas d'inquiétude : je n'ai pas renié la société de consommation tout entière en m'installant dans une yourte pour cultiver des pommes bio dans la Creuse. Non, tous mes problèmes ont commencé avec... l'iphone. 

Qu'a donc bien pu me faire subir cette petite pomme innocente ? (Enfin, innocente, c'est vite dit, on m'avait prévenue de me méfier des pommes, rapport au Jardin des Daines ou quelque chose comme ça) Je ne cracherai pas sur Steve Jobs, là n'est pas le problème (le pull chaussette pose quand même problème, mais je garde ces réflexions pour le courrier des lecteurs de Geek magazine). Pour faire court : ce téléphone a changé ma vie. 

Avant, je passais mon temps libre vautrée délicatement posée sur le canapé, à surfer sur le net (on n'utilise plus assez cette expression), tout en regardant des programmes culturels aux titres évocateurs, comme "l'héritage de la peur" ou "l'ombre de la vengeance". Désormais, en lieu et place d'Internet et de mon ordinateur portable, il y a ce petit téléphone et ses célèbres "applications". Je ne navigue donc plus sur la toile au petit bonheur la chance, non... emprunter les autoroutes de l'information, c'est out, parce que quoi que je cherche, il y a aussi une application pour ça.
 
Bref, enfermée dans mon appartement pour réviser, je l'étais aussi virtuellement : pendant plusieurs semaines, je n'ai plus consulté mes mails, et encore moins Facebook*. J'espère que maintenant tout va retourner à la normale. Ce serait dommage de passer à côté d'activités aussi épanouissantes que lire les mails envoyés par La Redoute et Pôle emploi, ou savoir qui a aimé le statut de qui.



* Du coup, j'ai loupé plein d'anniversaires. Ben oui, qui utilise encore un calendrier ordinaire pour s'en rappeler ? Dorénavant, les seules personnes dont on oublie de fêter l'anniversaire, ce sont celles qui n'ont pas renseigné leur date de naissance sur FB, non ?

jeudi 19 août 2010

Woman vs Wild

Toute petite déjà, j'aimais les animaux. Je voulais être vétérinaire (très original, je sais), mais je me suis ravisée en me disant qu'il me serait impossible par exemple de piquer un chien. Quand je trouvais une araignée dans la maison (ce qui arrivait très, très souvent), j'insistais pour que mon père ne la tue pas, mais l'attrape et la relâche dans son milieu naturel (maintenant que j'y pense, je crois qu'il n'a jamais vraiment suivi mes instructions). J'ai des heures entières de vidéos retraçant la vie quotidienne de mes hamsters, mais aussi celle des mésanges à tête bleue qui venaient picorer les graines que j'avais disposées spécialement pour elles. Rien ne m'est plus insupportable que la cruauté faite aux animaux. Bref, à part quelques démêlés avec une coccinelle récalcitrante, j'aime les animaux, et de ce côté-là, je suis la digne descendante de Brigitte Bardot. Enfin, jusqu'à hier soir.

Tranquillement assise -avachie- dans mon canapé Ikéa, je regardais un téléfilm de qualité, "Une princesse à marier", quand a surgi... une chauve-souris. Là, dans mon salon. Aussi paniquée que moi, elle volait en cercle sans jamais s'arrêter. Soucieuse de lui offrir une échappatoire, je tentais de m'approcher de la deuxième fenêtre et de l'ouvrir. Carapatée sur le tapis, j'attendais avec impatience les effets de cet acte de bravoure... Au lieu de ça, tout ce que j'ai récolté, c'est... une deuxième chauve-souris. 

Fuyant cette réunion digne d'une soirée à Gotham City, je rampai sur le jonc de mer (avec en prime, un gommage des genoux) et me cachai dans l'entrée. La situation n'évoluait guère. Prenant mon courage à quatre pattes, je pénétrai à nouveau dans le salon.  j'éteignai consciencieusement toutes les sources de lumières, et indiquai avec ma lampe de poche le chemin à suivre aux chauves-souris.

Enfin débarrassée de ces monstres sanguinaires, je fermai les fenêtres du salon et courus m'abriter dans ma chambre. Mais avant, passage obligatoire par la salle de bains. En plein brossage de dents, voilà que j'aperçois, sur le tapis de bain, un mille-pattes. La bouche pleine de dentifrice aux microbilles de bain de bouche, j'étais incapable de crier ma détresse. Je devais donc m'en occuper seule. Il m'arrive de faire des "écarts de karma" pour protéger ma dulcinée des féroces araignées qui nous attaquent. Et ça m'a vraiment fait de la peine quand elle a entrepris d'exterminer la colonie de fourmis installée dans notre cuisine. Mais là, ça a été un carnage. 

J'ai d'abord essayé d'écraser le mille-pattes avec le pèse-personne, mais il ne faisait pas le poids. La bestiole s'enfuyait déjà vers la bouche d'aération... j'ai donc attrapé le désodorisant (ben oui, on a des WC intégrés à la salle d'eau... on peut même s'estimer heureuses de pas avoir nos toilettes sur le palier comme notre voisin) et j'ai vaporisé le diplopode. J'ai vu ses fonctions motrices diminuer, et j'en ai profité pour l'écraser dans trois épaisseurs de sopalin. Pardonnez-moi, mon père, parce que j'ai péché. J'ai tué un être vivant. Mais au moins, quand il est mort, il sentait bon.

J'en profite donc pour pousser un coup de gueule (ça faisait longtemps tiens). J'habite rue du Taur. Entre la place du Capitole et la basilique Saint Sernin. Franchement, plus au centre-ville que ça, ce serait camper sur la place du Capitole. Donc j'en ai marre que chez moi, ce soit la jungle. Ok pour les coups de klaxons et les cloches des églises toutes les 15 minutes, mais c'est tout. Les seuls animaux tolérés chez moi dorénavant, ce seront les photos du chien de mes parents (oui, parce que les photos elles, elles ne vomissent pas les croquettes sur le jonc de mer).

jeudi 29 juillet 2010

Arizona Dream

Je suis pas très inspirée aujourd'hui...
Allez, juste un petit dessin de Monte Wolverton à propos de la nouvelle loi sur l'immigration en Arizona. Cette loi, qui autorisait le délit de faciès, a été en partie invalidée par une juge avant son entrée en vigueur prévue aujourd'hui (un article ici). Ouf !
Mais le dessin me fait bien rigoler.

dimanche 25 juillet 2010

Les bras m'en tombent

Ce matin, un miracle s'est produit. J'ai décidé de me peser. Et j'ai perdu 2,6 kg en 15 jours. 

Pourtant, j'ai bien tout vérifié : j'ai mes deux bras, tous mes cheveux (enfin j'ai pas recompté), et toutes mes dents... Bon, c'est vrai, depuis que j'ai fini mon boulot il y a un mois, j'essaie de manger plus équilibré et de moins grignoter... mais les résultats n'avaient jamais été aussi encourageants. J'avoue que je suis encore sceptique... 

Ceux qui me connaissent bien savent que dernièrement, j'ai pris beaucoup, beaucoup de poids. Je n'étais déjà pas à mon poids idéal (qui l'est ? non, sérieusement, je demande) quand j'ai entamé ma deuxième année de Master. Suite à une conjoncture défavorable (stress - thyroïde en berne - promo à la Brioche dorée), mon poids en a pris un coup. J'en étais à mon plut haut du côté haut de mon yoyo... mais depuis quelques temps, je glisse lentement vers le bas...

Si à ça, on ajoute le fait qu'hier, j'ai trouvé une annonce pour un poste qui avait tout du boulot de mes rêves... ben je vous laisse, je vais jouer au loto.