vendredi 31 décembre 2010

Réveillons-nous !

Aujourd'hui je me suis surprise à rêver... J'étais pourtant concentrée sur mes révisions de concours, quand j'ai été transportée dans un monde étrange : le monde de la compta.
C'est un monde merveilleux où on ne compte que 360 jours par an... 30 jours par mois donc. Un monde où le 30 février existe, mais pas le 31 décembre. Un monde où aujourd'hui n'existe pas.
Et ça m'arrangerait presque. Parce qu'aujourd'hui, j'ai décidé de résister à la pression sociale. Et ça n'est pas facile tous les jours.
Ce soir, pas de fiesta jusqu'au bout de la night pour moi. Ne vous inquiétez pas, je fais quand même "quelque chose de spécial" : je vais partager un repas de fête avec l'élue de mon coeur.
Une bonne soirée en perspective, donc. Non, ce qui m'inquiète, c'est davantage les réactions de mes congénères quand je répondrai à la question fatidique : "Et toi alors, t'as fait quoi pour le réveillon ?", leurs mines compatissantes suite à l'évocation de ce dîner en amoureuses. Mais je tiendrai bon, je soutiendrai mes convictions, tout en gardant à l'esprit ce monde utopique, où tous les mois sont égaux...


P.S.: Don't worry, si jamais vous me demandez "Et toi alors, t'as fait quoi pour le réveillon ?", je ne vous en voudrais pas. Il se peut même que je vous retourne la question !

mercredi 1 décembre 2010

Lady Glagla

En ces temps de grand froid (on se croirait en décembre dites donc !), un petit poème inspiré :

J'ai la chair de poule
tellement il fait froid
Pour me couvrir des pieds à la tête
le mieux c'est encore la cagoule
ou à la limite la burqa
mais alors avec des chaussettes
Mais j'aurais les boules
car je serais hors-la-loi
Attention les fliquettes !

Alors, qui c'est la queen de la rime ?
(comment ça la dernière est un peu tirée par les cheveux ?)

vendredi 26 novembre 2010

I'm Back in Business, Baby

Long time no see... Je sais, je sais, j'ai complètement déserté ce blog depuis quelques mois. Est-ce à dire que je n'avais plus d'idées, ou pire, plus de raisons de me plaindre ? Ce serait mal me connaître. 

Je suis simplement passée par une crise de rejet aigu d'Internet. Pas d'inquiétude : je n'ai pas renié la société de consommation tout entière en m'installant dans une yourte pour cultiver des pommes bio dans la Creuse. Non, tous mes problèmes ont commencé avec... l'iphone. 

Qu'a donc bien pu me faire subir cette petite pomme innocente ? (Enfin, innocente, c'est vite dit, on m'avait prévenue de me méfier des pommes, rapport au Jardin des Daines ou quelque chose comme ça) Je ne cracherai pas sur Steve Jobs, là n'est pas le problème (le pull chaussette pose quand même problème, mais je garde ces réflexions pour le courrier des lecteurs de Geek magazine). Pour faire court : ce téléphone a changé ma vie. 

Avant, je passais mon temps libre vautrée délicatement posée sur le canapé, à surfer sur le net (on n'utilise plus assez cette expression), tout en regardant des programmes culturels aux titres évocateurs, comme "l'héritage de la peur" ou "l'ombre de la vengeance". Désormais, en lieu et place d'Internet et de mon ordinateur portable, il y a ce petit téléphone et ses célèbres "applications". Je ne navigue donc plus sur la toile au petit bonheur la chance, non... emprunter les autoroutes de l'information, c'est out, parce que quoi que je cherche, il y a aussi une application pour ça.
 
Bref, enfermée dans mon appartement pour réviser, je l'étais aussi virtuellement : pendant plusieurs semaines, je n'ai plus consulté mes mails, et encore moins Facebook*. J'espère que maintenant tout va retourner à la normale. Ce serait dommage de passer à côté d'activités aussi épanouissantes que lire les mails envoyés par La Redoute et Pôle emploi, ou savoir qui a aimé le statut de qui.



* Du coup, j'ai loupé plein d'anniversaires. Ben oui, qui utilise encore un calendrier ordinaire pour s'en rappeler ? Dorénavant, les seules personnes dont on oublie de fêter l'anniversaire, ce sont celles qui n'ont pas renseigné leur date de naissance sur FB, non ?

jeudi 19 août 2010

Woman vs Wild

Toute petite déjà, j'aimais les animaux. Je voulais être vétérinaire (très original, je sais), mais je me suis ravisée en me disant qu'il me serait impossible par exemple de piquer un chien. Quand je trouvais une araignée dans la maison (ce qui arrivait très, très souvent), j'insistais pour que mon père ne la tue pas, mais l'attrape et la relâche dans son milieu naturel (maintenant que j'y pense, je crois qu'il n'a jamais vraiment suivi mes instructions). J'ai des heures entières de vidéos retraçant la vie quotidienne de mes hamsters, mais aussi celle des mésanges à tête bleue qui venaient picorer les graines que j'avais disposées spécialement pour elles. Rien ne m'est plus insupportable que la cruauté faite aux animaux. Bref, à part quelques démêlés avec une coccinelle récalcitrante, j'aime les animaux, et de ce côté-là, je suis la digne descendante de Brigitte Bardot. Enfin, jusqu'à hier soir.

Tranquillement assise -avachie- dans mon canapé Ikéa, je regardais un téléfilm de qualité, "Une princesse à marier", quand a surgi... une chauve-souris. Là, dans mon salon. Aussi paniquée que moi, elle volait en cercle sans jamais s'arrêter. Soucieuse de lui offrir une échappatoire, je tentais de m'approcher de la deuxième fenêtre et de l'ouvrir. Carapatée sur le tapis, j'attendais avec impatience les effets de cet acte de bravoure... Au lieu de ça, tout ce que j'ai récolté, c'est... une deuxième chauve-souris. 

Fuyant cette réunion digne d'une soirée à Gotham City, je rampai sur le jonc de mer (avec en prime, un gommage des genoux) et me cachai dans l'entrée. La situation n'évoluait guère. Prenant mon courage à quatre pattes, je pénétrai à nouveau dans le salon.  j'éteignai consciencieusement toutes les sources de lumières, et indiquai avec ma lampe de poche le chemin à suivre aux chauves-souris.

Enfin débarrassée de ces monstres sanguinaires, je fermai les fenêtres du salon et courus m'abriter dans ma chambre. Mais avant, passage obligatoire par la salle de bains. En plein brossage de dents, voilà que j'aperçois, sur le tapis de bain, un mille-pattes. La bouche pleine de dentifrice aux microbilles de bain de bouche, j'étais incapable de crier ma détresse. Je devais donc m'en occuper seule. Il m'arrive de faire des "écarts de karma" pour protéger ma dulcinée des féroces araignées qui nous attaquent. Et ça m'a vraiment fait de la peine quand elle a entrepris d'exterminer la colonie de fourmis installée dans notre cuisine. Mais là, ça a été un carnage. 

J'ai d'abord essayé d'écraser le mille-pattes avec le pèse-personne, mais il ne faisait pas le poids. La bestiole s'enfuyait déjà vers la bouche d'aération... j'ai donc attrapé le désodorisant (ben oui, on a des WC intégrés à la salle d'eau... on peut même s'estimer heureuses de pas avoir nos toilettes sur le palier comme notre voisin) et j'ai vaporisé le diplopode. J'ai vu ses fonctions motrices diminuer, et j'en ai profité pour l'écraser dans trois épaisseurs de sopalin. Pardonnez-moi, mon père, parce que j'ai péché. J'ai tué un être vivant. Mais au moins, quand il est mort, il sentait bon.

J'en profite donc pour pousser un coup de gueule (ça faisait longtemps tiens). J'habite rue du Taur. Entre la place du Capitole et la basilique Saint Sernin. Franchement, plus au centre-ville que ça, ce serait camper sur la place du Capitole. Donc j'en ai marre que chez moi, ce soit la jungle. Ok pour les coups de klaxons et les cloches des églises toutes les 15 minutes, mais c'est tout. Les seuls animaux tolérés chez moi dorénavant, ce seront les photos du chien de mes parents (oui, parce que les photos elles, elles ne vomissent pas les croquettes sur le jonc de mer).

jeudi 29 juillet 2010

Arizona Dream

Je suis pas très inspirée aujourd'hui...
Allez, juste un petit dessin de Monte Wolverton à propos de la nouvelle loi sur l'immigration en Arizona. Cette loi, qui autorisait le délit de faciès, a été en partie invalidée par une juge avant son entrée en vigueur prévue aujourd'hui (un article ici). Ouf !
Mais le dessin me fait bien rigoler.

dimanche 25 juillet 2010

Les bras m'en tombent

Ce matin, un miracle s'est produit. J'ai décidé de me peser. Et j'ai perdu 2,6 kg en 15 jours. 

Pourtant, j'ai bien tout vérifié : j'ai mes deux bras, tous mes cheveux (enfin j'ai pas recompté), et toutes mes dents... Bon, c'est vrai, depuis que j'ai fini mon boulot il y a un mois, j'essaie de manger plus équilibré et de moins grignoter... mais les résultats n'avaient jamais été aussi encourageants. J'avoue que je suis encore sceptique... 

Ceux qui me connaissent bien savent que dernièrement, j'ai pris beaucoup, beaucoup de poids. Je n'étais déjà pas à mon poids idéal (qui l'est ? non, sérieusement, je demande) quand j'ai entamé ma deuxième année de Master. Suite à une conjoncture défavorable (stress - thyroïde en berne - promo à la Brioche dorée), mon poids en a pris un coup. J'en étais à mon plut haut du côté haut de mon yoyo... mais depuis quelques temps, je glisse lentement vers le bas...

Si à ça, on ajoute le fait qu'hier, j'ai trouvé une annonce pour un poste qui avait tout du boulot de mes rêves... ben je vous laisse, je vais jouer au loto.

jeudi 15 juillet 2010

On l'appellera Fet. Nat.

Hier soir, j'ai assisté au concert / feu d'artifice du 14 juillet. 
Première partie, un concert d'Olivia Ruiz. Vraiment sympa, rien à dire, la scène c'est vraiment son truc. 
Après ça, j'en ai pris plein les mirettes avec le feu d'artifice...
Mais loin de se limiter à ça, c'était une soirée multi-facettes.

Devant la télé... Le concert était retransmis sur des écrans géants pour permettre aux 140 000 personnes présentes (d'après Olivia) de profiter pleinement du spectacle son et image. L'écran le plus proche de nous avait quelques ratés et l'image tenait davantage du film d'une chaîne cryptée que du concert d'une jeune chanteuse.
Puis pendant le feu d'artifice, on a eu droit à un enchaînement de morceaux de chansons digne de l'émission Déco (je soupçonne Virgin radio, organisatrice du concert, d'être à l'origine de la programmation musicale).

Au cinéma... C'était un concert gratuit. Du coup, les gens viennent parfois juste parce qu'ils ont vu de la lumière. Ils donnent leur avis - généralement négatif, du style "qu'est-ce qu'on se fait chier, c'est vraiment nul les feux d'artifice" -  et même si je m'en fiche, je ne peux pas m'empêcher d'entendre étant donné qu'ils discutent à voix forte à 24 centimètres de mon oreille.

A un concert... Rien de très surprenant jusqu'ici. Curieusement, les bons gaillards d'1m90 et plus sont toujours placés devant moi. Je suis obligée de dodeliner de la tête à leur rythme (mais en sens inverse) pour avoir une chance d'apercevoir l'écran crypté. 
Le must, ce sont tous les gens qui pensent qu'avec leur téléphone portable, ils vont prendre de super photos du feu d'artifice (alors que nous autres mortels savons que même avec un bon appareil photo, il est difficile de faire de bonnes photos de feux d'artifice). Je me retrouve donc à visionner le spectacle par l'intermédiaire des écrans d'iPhone et autres.

A part ça, je me plains pas, la soirée était sympa.

mardi 22 juin 2010

Boire ou manger, il faut choisir

Ces derniers jours, je suis beaucoup sortie. D'ailleurs, mon podomètre peut en attester : rien qu'aujourd'hui, j'ai fait 7700 pas.

Vendredi, je suis allée au Rio Loco avec ma moitié et une de ses amies (appelons-la M.). Puis des amies de M. nous ont rejointes. M. nous avait prévenues : "ma copine est un vrai top model, elle est grande, belle et mince". La soirée s'annonçait donc sous les meilleurs auspices. Finalement, sa copine était certes bien, mais pas top. Par contre, sa petite soeur qui l'accompagnait, elle, était réellement mannequin. Elle travaille à McDo la semaine, et fait des photos et des défilés le weekend. Vous vous dites peut-être "pas facile pour la ligne, de travailler à McDo !!", mais elle n'a pas ce problème : elle mange 3-4 fois par jour au McDo et enchaîne chez elle avec d'autres gourmandises du Top 10 des calories. Je ne dis pas que j'ai un régime exemplaire (même si je mange actuellement un concombre, au lieu des Kinder chocofresh qui pourtant me tendaient les bras dans le frigo), mais c'est quand même trop l'arnaque.

Heureusement, le lendemain, j'ai pris la gay pride en chemin (4900 pas), et même s'il y avait quelques grandes filles minces, il y avait quand même plus de petites grosses moches. Et malgré le temps pourri, tous ces homosexuels qui sautillent sur de l'électro, y a pas à dire, ça met l'ambiance.

Et aujourd'hui, fête de la musique. Incontournable pour ceux qui comme moi habitent au coeur de la ville. Et quand je dis incontournable, ce que je veux dire, c'est que je vais pas pouvoir dormir avant 2h du matin avec toutes les basses qui résonnent dans l'appartement.

Ma conclusion après ces sorties : les Toulousains sont tous des alcoolos. Pour la fête de la musique, beaucoup s'étaient concocté non pas un panier-repas, mais un petit mélange alcool-jus de fruit, transporté dans d'anciennes bouteilles de soda qui vivent alors une seconde vie.
Rio Loco : bière, bière, bière.
Gay Pride : bière, bière, whisky.
Fête de la musique : bière, whisky, cocktail maison.

Bref, je ne vois vraiment pas l'utilité de faire des apéros géant Facebook : il n'y aurait même plus de prétexte derrière l'alcool. Sur ce, je vais manger mes Kinder chocofresh.

jeudi 17 juin 2010

Madame Monsieur Bonsoir

Aujourd'hui, 1er jour du bac. Evidemment, on a droit au reportage annuel sur les sujets de philo, avec témoignages percutants à la clé. On en fait toute une histoire... alors que quand on sait ce qui vient après, on fait moins les malins. 
Je suis partie au travail plus tard ce matin, pour éviter la foule qui se presse contre les grilles des trois lycées qui se trouvent sur mon trajet. Je suis passée avec nostalgie devant le lycée où j'ai moi-même passé mon bac, il y a 11 ans... ça me rajeunit pas tout ça. Bonne chance, les jeunes nés en 1992 ! (Sigh)

Autre sujet de prédilection aux infos : la coupe du monde de foot. Mais bon, apparemment, après le match de ce soir, c'est plutôt mal barré (une sombre histoire de Gaule à Vérage, de poules, mais sans coqs).

Deux bonnes raisons d'éviter David Pujadas en ce moment (surtout que j'ai toujours trouvé qu'il avait une coiffure de Kiki... Vous trouvez pas ?). 
Qu'il me paraît loin, le temps de Cannes et de Roland Garros...

A part ça, la retraite à 62 ans, finalement moi ça m'arrange, parce qu'au train où je suis partie, je vais cotiser maximum 32 annuités.


PS : l'Intermarché de Revel n'est plus en travaux, finalement il est pas si mal. Dommage, je n'aurai bientôt plus l'occasion d'y aller.

jeudi 10 juin 2010

Dégénération

Demain, à Rodez, commence le procès des parents du petit Dylan. Pas Dylan McKay de Beverly Hills, 90210 (même si lui aussi avait des problèmes familiaux, je crois que c'est pour ça qu'il est devenu alcoolique, ou drogué, ou les deux, bref un bad boy). Non, le petit Dylan s'est fait maltraiter pendant des années par son papa, et sa maman ne disait rien. Mais heureusement pour lui, les services sociaux se sont rendu compte qu'il n'allait pas à l'école et ont réagi huit mois plus tard. 
Mince, quelle ligne de défense vont adopter ces pauvres parents qui n'avaient pas d'autres solutions face à ce garçon qui avait "le vice dans la peau" (dixit le papa) ? Selon l'avocat du père (mais celui de la mère est d'accord apparemment), "il ne s'agit pas d'un couple qui aurait volontairement infligé des mauvais traitements par sadisme, mais plutôt de gens incapables d'apporter des réponses adaptées aux problèmes d'éducation, parce que trop démunis socialement et intellectuellement" (voir l'article ici). 
Et voilà ce qu'il se passe quand on laisse n'importe qui avoir des enfants... En même temps, qui pourrait les en empêcher ? Si on organisait une stérilisation massive du public cible de Confessions intimes, la France serait décimée...

Alors que...

Selon une étude menée sur 25 ans et publiée il y a quelques jours dans la revue Pediatrics, "les enfants de couples lesbiens présentent moins de problèmes sociaux et comportementaux que leurs pairs ayant des parents hétérosexuels, et ont des compétences scolaires et sociales plus élevées que la moyenne" (voir l'article ici).
La professeure de psychiatrie et de droit (oui, pourquoi pas) qui a conduit l'étude conclut donc "Cette étude démontre qu'il n'y a aucune raison de restreindre l'accès à la médecine reproductive ou à la garde des enfants sur la base de l'orientation sexuelle des parents".

Et na !


Merci à ma tendre Ch. de m'avoir fait passer cet article de Têtu. Ça fait bien plaisir.

lundi 7 juin 2010

La mouche

Après la coccinelle, la mouche ? Pas tout à fait...

Once upon a time... 
Après six mois de recherches d'emploi intensives, je suis contente de travailler, ENFIN ! En plus, c'est même pas un job alimentaire, je fais ce que j'aime : je cherche, je vérifie, je tripatouille des chiffres... Autre point positif, je suis payée plus que le Smic. Tout pourrait être parfait, s'il n'y avait... le trajet. Je travaille à plus de 50 km de chez moi, et tout ce que je peux dire, c'est "heureusement que ça ne dure qu'un mois".
Deux voies s'offrent à moi pour voyager dans ces contrées lointaines. Je crois qu'il est venu le temps... d'une petite liste Pro/Cons à la "Rachel has chubby ankles vs Julie is not Rachem" !!!*

D'un côté, ma voiture, elle est sympa, elle est mignonne, elle a la clim. Je peux me lever à une heure raisonnable, conduire pendant une heure les cheveux au vent (bon, c'est pas une décapotable non plus, c'est une Twingo, et même pas de toit ouvrant), tout en travaillant mon espagnol avec les podcasts de Coffee Break Español (avec un petit bijou comme chanson de générique... A découvrir ici).  Je peux en profiter pour faire les courses à l'Intermarché de Revel (qui est quand même le magasin le plus pourri que j'aie jamais vu) ou au Leader Price de Revel ou au Lidl de Revel ! (Quelle ville...) Et puis, il y a le retour... Embouteillages, stress, pollution, cuir chevelu agressé, et j'en passe. Je rentre assez tôt, mais je suis sur les nerfs.

De l'autre côté, le bus. Revel doit être la ville la plus mal desservie de Haute-Garonne, que dis-je, de Midi-Pyrénées. Donc, je me lève avec les poules (les poules du Taur, bien connues des riverains), à 5h30 donc, je pars de chez moi à 6h pour prendre le bus à 6h30, dans le quartier bien fréquenté qu'est la gare. Tout ça pour commencer le travail à 9h. Le soir je rentre chez moi à 19h20. Donc en arrondissant, pour une journée de travail de 7h, je suis plus de 13h hors de mon chez-moi (hors de moi ?). Mais bon, ça me coûte moins cher, c'est plus écolo, je peux lire Glamour tranquille, faire une petite sieste (à ne pas faire au volant), et surtout me décharger du stress de la route sur le chauffeur de bus (qui aujourd'hui était une 'chauffeuse' et a parlé sur son portable pendant 5 minutes... mais bon).

Vendredi, c'est mon dernier jour, donc dès samedi ces considérations seront bien loin de mon esprit. Je pourrais revenir à mon train-train de recherche d'emploi et de préparation de concours de la fonction publique. L'an prochain, je deviendrai inspecteur des impôts, je ferai ce que j'aime, chercher, vérifier, tripatouiller des chiffres...

Bref, ce serait quand même plus pratique tout ça si on pouvait juste se téléporter. Dans La Mouche, Jeff Goldblum il avait pas tous ces soucis, lui. (Certes, il en avait d'autres, mais chacun ses petits problèmes)


*Si vous ne comprenez pas cette référence, je ne peux rien faire pour vous. Juste un conseil : révisez vos classiques... 
Bon, si vraaaaiiiiiiment vous insistez, contactez-moi, je peux négocier le prêt des VHS de Friends pour vous rafraîchir la mémoire

jeudi 20 mai 2010

Là où ça bugge

Cette semaine, je pousse un coup de gueule contre Dieu. Je sais, c'est osé, mais vous allez comprendre. 
Tranquillement installée au volant de ma voiture, je me mettais en route pour Toulouse, ville rôse, quand tout à coup, la peur, la panique, mon coeur bondit dans ma poitrine. Y A TROP UNE BÊTE QUI M'ATTAQUE !!!
Pas un guépard des champs, loin de là. J'ai d'abord cru à une abeille. Un frelon, à la limite. Bon, en fait, c'était une coccinelle. Attendez, ça fait un sacré bruit quand ça s'envole ces bestioles ! J'ai failli faire une embardée et avoir un accident à cause de cette mangeuse de pucerons.
Revenons à nos moutons. Cettre frayeur m'a grignoté en une seconde le peu d'énergie qu'il me restait. Et à qui la faute ? Je vous le donne en mille : à une bête à bon dieu. Donc, on peut dire que Dieu a voulu me tuer. Du coup, je suis un peu fâchée, et j'en profite pour me défouler. CQFD.

Franchement, ça fait peur, non ?

lundi 17 mai 2010

Married... with Children

Joyeuse journée mondiale contre l'homophobie !

A quand une journée mondiale de lutte contre l'intolérance et la connerie humaine, hop on regroupe tout, ça irait plus vite... enfin, j'avoue que je suis moi-même plutôt intolérante (en fait, surtout vis-à-vis des intolérants en tous genres)

En top priorité sur ma wishing list* :

1. Faire taire le député UMP Christian Vanneste... On dirait que son moulin à paroles est réglé sur 'débitage de conneries permanent' ! Ne lui en déplaise, 'lutte contre l'homophobie' ne veut pas dire 'tout le monde va devenir homosexuel' et du coup 'l'humanité va disparaître' (lire cet article)

2. Légaliser le mariage gay et l'homoparentalité !
Les hétéros sont depuis longtemps entrés dans une sorte de phase de reniement du mariage, mais ça ferait plaisir à beaucoup d'homos de pouvoir s'unir de façon conventionnelle... Et puis ça relancerait les chiffres du mariage ! (même si on s'en fout un peu)
L'homoparentalité est peut-être un fait, le statut n'a rien d'officiel... Donc si on pouvait rajouter une petite couche de 'reconnaissance d'un enfant par un couple homosexuel', ça serait cool.
Avantages : un petit projet de loi en ce sens devierait l'attention des Français des problèmes actuels de crise économique / volcan / burqa / séléction footeuse de Domenech / etc.

3. Pour fêter ça, je vais essayer de supprimer l'expression "on n'est pas des tafioles" de mon vocabulaire. Parce que, soyons honnêtes : on EST des tafioles.
En fait, je vais écouter les conseils d'un sage, petit par la taille, mais grand par l'esprit** : je ne vais pas seulement essayer, je vais le faire. Parce qu'il n'y a pas d'essais.


J'arrête là, parce qu'on n'a généralement droit qu'à trois voeux, mais je ne parle que des problèmes en FRANCE !!! Alors imaginez un peu le boulot à l'échelle mondiale...


* J'ai piqué (et adapté) le slogan d'une pub des années 90, pour les cahiers Oxford (à revoir ici !)

** Eh non, il ne s'agit pas de Passe-Partout... Suite à la sortie de son single mémorable, je n'écoute plus ses conseils. Je préfère ceux de Félindra tête de tigre.

vendredi 14 mai 2010

Le vendredi, c'est permis ?

Hier c'était férié, merci petit Jésus d'être monté au ciel, ça nous fait des vacances. Mais après qu'on ne me parle pas d'Etat laïc et d'interdiction de la Burqa ou je vais ménerver.
Du coup, le coup de gueule du jeudi était en vacances et mangeait des crêpes (enfin surtout moi). Don't worry je me rattrape aujourd'hui.

Ben oui, aujourd'hui pas de vacances, j'ai engrangé mes 105 km quotidiens et suis allée au turbin, même si ma productivité a avoisiné le niveau zéro. Je travaille dans une Maison de l'emploi, une association, où la plupart des employés avaient pris une journée de congé pour un week-end prolongé. Comme je suis en intérim, je n'ai pas de congés, en plus ça fait seulement trois jours que je suis là, donc ça aurait été abusé. Mais eussé-je travaillé pour le service public, que je n'aurais sûrement pas eu à pointer (ni à me pointer, finalement). Apparemment, c'était congé pour tout le monde à la CPAM, à Pôle emploi, au Conseil Général (et peut-être d'autres, j'avoue que je n'ai pas fait le tour). 
Quant à la CAF, elle était déjà fermée le 7 mai, je ne sais pas si c'était pour compenser le fait que le 8 mai tombait un samedi... Eh oui, c'est comme ça, les jours fériés : avant le jour c'est pas le jour, après le jour c'est plus le jour... C'est un jour où on ne travaille pas dans le but de célébrer un événement particulier ; le fait de ne pas travailler c'est juste un petit plus... ce ne sont pas des RTT qu'il faudrait rattraper !

En tout cas, c'est un scandale, une honte, trop l'arnaque. Si j'avais voulu aller chercher (voire trouver ?) un travail aujourd'hui, ben ça m'aurait pas étonnée que Pôle emploi fonctionne en effectifs réduits... mais de là à trouver les portes fermées ! Et à la Maison de l'emploi, le vendredi c'est atelier "création de votre espace Pôle emploi", pas facile quand ça sonne dans le vide à l'autre bout de la ligne...

dimanche 9 mai 2010

F*ck I'm High Maintenance

Parfois les événements s'enchaînent sans qu'on n'arrive vraiment à suivre leur rythme.
Prenons la semaine qui vient de s'écouler par exemple. 

Lundi : probablement pour fêter ma 60ème candidature (un peu genre "Non, vous ne rêvez pas ! Vous êtes le millionième chômeur à visiter le site Pôle emploi aujourd'hui !"), je reçois un appel pour me proposer un entretien d'embauche. Pas un CDI à Toulouse-centre rémunéré 30 k€, mais bon ça fait plaisir.

Mardi : étant donnés les horaires restreints de la structure qui veut me recevoir, je n'ai pas pu rappeler le jour même. Je profite donc de la pause du matin (j'étais à ma 'formation pour préparer les concours de la fonction publique'), et hop, j'obtiens un entretien l'après-midi. Je m'enfuis de mon cours de 'note de synthèse' afin de faire du shopping consistant en autre chose que l'achat de T-shirts fleuris ou de chaussures à talons de 10 cm que de toute façon je ne porterai jamais. Bilan : un pantalon en faux lin* et un haut en maille.
Après une épopée sous un climat diluvien, je passe mon entretien avec succès. Emportée par l'enthousiasme, je décide de m'arrêter sur le chemin (50 km) dans un centre commercial et de faire du shopping pour me vêtir pendant mon mois de travail. Bilan : deux tuniques à la fois cool et pro + un dîner au McDo (Yeah baby I know how to party!!!!!!!)

Mercredi : je me dis que ça fait longtemps que je n'ai pas fait un tour chez le coiffeur, et comme je vais avoir des rentrées d'argent, ce serait l'occasion qui ferait le larron. Pendant la pose de la couleur, le coiffeur me propose de lire des magazines féminins, et récents de surcroît ! Du coup, je prends des notes en vue de futurs achats de soins pour faire peau neuve d'après les conseils de Elle (à ne pas confondre avec Elle-Legally Blonde-Woods, même si elle aussi donne de bons conseils). Bilan : coupe + couleur + balayage, ça m'a coûté environ un bras.

Jeudi : grâce à ma volonté légendaire, je résiste à la tentation d'acheter des produits de beauté à la parapharmacie Lafayette (bon, c'est surtout qu'il y avait beaucoup trop de monde en caisse). Je passe à H&M pour échanger un haut qui ne me va pas ; j'en profite pour acheter un sac repéré dans le centre commercial susmentionné et dont le prix est 10€ moins élevé : que demande le peuple ? Bilan : un sac + des sous-vêtements - un haut qui me faisait un teint 'post-don de sang'.

Vendredi : une courageuse expédition à la CAF se solde par un échec. To save the day, un petit tour au centre commercial le plus proche. Bilan : un jean + 15€ de magazines (même si je sais que c'est illégal d'imposer un minimum pour les achats par CB, pour une fois je me la suis pas ramenée, j'ai juste pris un magazine supplémentaire).

Samedi : deux jours plus tôt, j'avais reçu un texto m'informant d'une remise de 20% sur les rayons beauté et lingerie des Galeries Lafayette (note pour plus tard : ne plus donner mon numéro de portable quand je m'inscris sur les listes de clients fidèles des magasins). Je ressors la liste de courses établies trois jours plus tôt chez le coiffeur d'après le magazine Elle (je sais, je suis influençable). Bilan : des sous-vêtements (comment ça, encore ?) + des produits de beauté dont j'ai un besoin irrépressible.

Dimanche : heureusement que tout ou presque est fermé aujourd'hui (mais si je le voulais, je pourrais faire une razzia au stand beauté du marché Saint-Sernin), même si cet après-midi on a prévu de faire un tour au vide-grenier de Saouzelong. L'avenir nous dira si le contenu de mon porte-monnaie est resté intact face aux tentations.


Bilan : compte-tenu de ma rémunération pour le mois de travail qui m'attend, il me reste juste assez pour payer l'essence afin de parcourir les 100 km quotidiens.


* comme Sébastien. 
Pour toute réclamation concernant le niveau des blagues, veuillez envoyer des tomates pourries par la fenêtre de mes voisines du premier, je ne les aime pas.

jeudi 6 mai 2010

Long time no see

Personne ne l'a vu venir, qu'avec l'allongement de la durée de la vie + le baby-boom + la retraite à 60 ans (ou moins !), fatalement on aurait un petit problème de "la France est endettée + tous les jeunes sont au chômage = plus personne pour cotiser des retraites de plus en plus longues"... ? Ça me fait penser à mes lointaines années de médecine... J'étais indignée (ça vous étonne ?) parce qu'on parlait déjà à l'époque de pénurie de médecins, et pourtant le numerus clausus ne bougeait qu'à peine pour s'adapter aux prévisions alarmistes... 

La retraite par répartition, c'est cool hein, je dis pas le contraire (contrairement à la retraite par capitalisation aux USA, eux qui poutant clament no man left behind... bon, je crois que c'est pour les soldats... n'empêche)
Le problème, c'est surtout que ceux qui manifestent contre la réforme, sont ceux qui ne seront pas concernés... La plupart ne vont pas vraiment subir de grands bouleversements... Quant à la génération Y (suite de la génération X... rien à voir avec les Hots d'Or hein), ben ils ne peuvent pas s'exprimer efficacement : y en a plein qui sont au chômage (suivez mon regard dans le miroir) et les autres sont trop occupés à travailler plus pour gagner moins. De toute façon, je préfèrerais manifester contre ceux qui manifestent contre la réforme... Faut arrêter de repousser l'inévitable... Je veux une réforme 'en douceur' dès maintenant ! 
C'est un système de retraites par répartition... Donc ceux qui vont partir à la retraite doivent aussi penser à répartir les emmerdes ! Eh oui, il y a malheureusement trop de personnes qui prennent comme alibi la préservation des acquis pour les générations à venir... ils feraient mieux d'y penser, à ces générations, qui vont être obligées de travailler plus longtemps, ou de cotiser plus, ou les deux...

Il est bien dommage que les dirigeants se soucient davantage des élections que de l'avenir du pays... Pour plaire au plus grand nombre, il faut aller dans le sens de tout le monde, c'est-à-dire qu'il faut aller dans tous les sens, et au final, on reste immobile.
On peut regarder en arrière avec nostalgie, vers la Grèce antique, période bénie pendant laquelle les hommes politiques ne voulaient être élus que pour défendre les intérêts et le bien-être de leurs concitoyens... (Mais bon, apparemment, ça aurait un peu dégénéré depuis... décidément toutes les valeurs se perdent)

Allez, je ne vais pas vous laisser dans le doute et le questionnement, sans vous proposer une solution : il faudrait calculer pour combien d'années post-retraite ont cotisé les retraités qui ont en leur temps manifesté contre les réformes... (je sais... quelle phrase compliquée... envoyez-moi un texto au 6 12 12 pour plus de renseignements) Au bout de ce laps de temps, une solution radicale : l'exécution sommaire. 
(Bon, je suis sympa, j'offre des alternatives : demander spontanément l'arrêt du versement des cotisations, s'enfuir du pays en changeant de nom, reverser le montant des cotisations trop-perçues sur un compte spécial à mon nom, etc.)

* En plus, sous la Grèce antique, l'homosexualité était la norme (d'où l'expression "vas te faire enc**** chez les Grecs"... bon, c'est pas très fin, je sais)



Allez, un petit truc rigolo pour la fin (merci à Voutch pour le dessin, à Céline, Olivier et Alain, à ma soeur pour m'avoir toujours soutenue)

jeudi 15 avril 2010

Tout travail mérite salaire

Je me voyais déjà en bas de l'échelle
bradant mes diplômes dans l'espoir secret de trouver un emploi

Je me voyais déjà percevant le SMIC
mes revenus du mois s'élevant enfin au-dessus du RSA

Mais c'était sans compter à ce moment-là 
sur les cerveaux-lents toujours bien remplis de nos conseillers

Qui à Pôle emploi trouvent d'autres moyens
d'alléger encore les charges salariales de nos sociétés

Et leur proposent mieux que le CDD 
pour combler leur demande d'emplois temporaires sans indemnités

Il ne s'agit certes que de 40 heures
quelle importance, cinq jours de travail non rémunéré

Et je ne parle même pas de bénévolat
mais d'une forme gratuite de période d'essai et possibilité d'emploi 

Vraiment bien trouvée cette nouvelle idée
en particulier pour les jobs saisonniers qui durent moins d'un mois

jeudi 8 avril 2010

The Frog & Rosbif

On connaît depuis 10 jours les lauréats du concours Francomot, qui avait pour but de trouver des équivalents francophones à cinq mots anglophones : chat, buzz, tuning, newsletter et talk. Je précise 'francophone' parce que le terme choisi pour remplacer 'buzz' est 'ramdam'... un mot d'origine arabe qui décrivait à l'origine "les bruits de fête qui accompagnent la tradition du Ramadan". S'agirait-il alors d'anti-américanisme primaire, d'une énième réaction contre la colonisation insidieuse de la langue française par nos diaboliques voisins outre-Atlantique ?

J'aime la langue française, mais commençons par faire respecter la grammaire, l'orthographe et la conjugaison, plutôt que vouloir préserver à tout prix un patrimoine figé. Le langage n'est que rarement le 'fruit' de l'hétérogénie, plutôt celui de savants emprunts aux autres langues. Les mots d'origine étrangère me sont d'ailleurs souvent bien pratique, quand les Anglais (ou autres !) ont déjà trouvé un terme qui décrit exactement ma pensée. Un exemple hérité de mes années d'étude de médecine : 'serendipity' -  certes francisé en 'sérendipité' - qu'on peut traduire par "découverte inattendue" (comme Alexander Fleming et la pénicilline, d'où le rapport avec la choucroute médicale...). Là réside d'ailleurs toute la difficulté du traducteur : doit-il ou non traduire buzz ? Et si oui, qu'est-ce que recouvre exactement ce terme ? La notion de 'bruit' me paraît ici bien réductrice... 

Je ne sais pas pourquoi les Français s'échinent à s'insurger contre les mots anglais, surtout quand ils sont déjà intégrés au langage courant (ça fait plus de 10 ans qu'on utilise le mot chat... pourquoi vouloir le remplacer par 'éblabla' ou 'tchatche'* ?). D'autant que de leur côté, les Anglo-saxons utilisent pas mal de mots français. En plus, nos amis francophones d'Amérique du Nord s'attachent déjà à retranscrire systématiquement les termes anglais dans... comment dire ça de façon diplomate... leur langage. C'est comme ça que naissent des mots comme baladodiffusion, magasinage, ou encore mon préféré : appliquer (to apply = postuler, en français). 

Bon, trêve de grands mots, on n'est pas chez Bernard Pivot. 


* Je connais quelques personnes qui pensent depuis longtemps déjà que c'est le terme consacré


Sources : LeMonde.fr et lepoint.fr

dimanche 4 avril 2010

Sunday... BLOODY Sunday

Le dimanche, c'est quand même tout pourri. Surtout quand les giboulées de mars s'invitent au mois d'avril ! D'ailleurs, aujourd'hui, j'ai décidé de méga-procrastiner : "Oh, mais j'irai le mois prochain au musée".
C'est vraiment le jour de la semaine que j'aime le moins (enfin pour l'instant, j'imagine que quand j'aurai trouvé un travail, le lundi sera un bon challenger). 

Reproche number 1 : tous les magasins (ou presque) sont fermés... Et voilà, encore le débat sur le travail le dimanche : "Mais si on travaille le dimanche, on va devoir abandonner toute vie sociale et familiale !"
Malheureusement, la plupart des personnes qui se prononcent contre le travail le dimanche ne se rendent pas compte que pour assurer le maintien d'un 'service minimum', beaucoup de professions sont déjà concernées, notamment tous les services d'urgence, les médias, les restaurateurs, les activités culturelles, et j'en passe.
Je me demande comment réagiraient les 'antis' s'ils tombaient sur un répondeur après avoir composé le 15, ou si la mire constituait la seule émission cathodique dominicale.

Dans ma famille, c'est loin d'être exceptionnel de travailler le dimanche : mon père allait au bureau tous les dimanches (on ne peut pas dire que ce soit un exemple pourtant, question vie familiale) ; ma soeur et mon beau-frère travaillent à France 3, avec souvent des horaires improbables ; quant à moi, pendant mes études de médecine, j'ai assuré des gardes de 24h aux urgences. Pendant qu'à Noël et au Nouvel An les gens s'amusaient 'en famille', j'imagine que la dernière chose qu'ils avaient à l'esprit était qu'ils allaient gâcher mes fêtes en buvant trop d'alcool, puis au choix :
- en mettant les mains dans le barbecue
- en se coupant l'intérieur de la main avec un couteau à huîtres (un classique des fêtes de fin d'année...)
- en se disputant avec leur conjoint en se tapant mutuellement sur le crâne avec des bouteilles d'alcool vides
Eh oui, les usagers des urgences redoublent d'inventivité quand vient la fin du mois de décembre...
Tout ça pour dire que chez nous, les repas de famille ont rarement lieu le dimanche.

Pour finir : le dimanche comme jour de repos, c'est la même chose que le poisson tous les vendredis à la cantine : encore un reste de religion qui ne devrait pas avoir sa place dans une 'société laïque'.

samedi 3 avril 2010

Exclusive: The Latest Belgian Incentive Program

Allez hop, aujourd'hui, on continue avec les Belges... sûrement un besoin impérieux de retour aux racines de ma part ?
Les parlementaires belges* se déchaînent sur les propositions de loi en ce moment : ils sont d'accord pour sanctionner les entreprises qui ne répondraient pas aux candidatures des demandeurs d'emploi, avec une amende de 500 euros ! (Bon, je n'ai pas vraiment compris si les 500 euros allaient dans la poche du candidat malheureux ou dans celle de l'Etat)
Le hic, c'est que cela ne concernerait que les candidatures écrites, auxquelles les entreprises belges devront répondre par écrit. Rien de très actuel donc, ni surtout de très écolo !!! Et puis, est-ce que ça changerait vraiment quoi que ce soit ? La plupart de mes candidatures timbrées reçoivent une réponse (toujours négative jusqu'ici, certes), qui plus est si j'envoie une lettre manuscrite. Les entreprises considèrent sûrement qu'on est moins motivé si on postule par e-mail ? Pourtant, ça fait moins de paperasse, et un petit envoi automatique de réponse est si rapide...

Bref, notre gouvernement ferait bien d'en prendre de la graine et de nous façonner un projet de loi de derrière les fagots qui incluerait les "envois électroniques". Qui sait, ça pourrait même financer une politique budgétaire expansionniste ? En France, on n'a pas d'idées, mais on peut les piquer.


* Mais si, je vous assure, il y a vraiment un parlement en Belgique ! Bon, évidemment, les députés ne se réunissent qu'une fois par an... (lol).

Pour consulter l'article source, c'est ici

jeudi 1 avril 2010

Voilez cette femme que l'on ne saurait voir

Les Belges ont enfin réussi à se mettre d'accord sur un truc : l'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics*. Mais comment vont faire les femmes belges grosses et moches qui ne se convertissaient à l'Islam que pour pouvoir se cacher sous la burqa ? 

Ce n'est pas moi qui le dis... c'est en substance ce que j'ai retiré d'une conversation avec une cousine belge, qui évoquait devant moi le "problème marocain" que connaissait Bruxelles et le "nivellement par le bas" que cela entraînait. La capitale belge serait envahie par des jeunes d'origine marocaine, qui seraient habillés en jogging, cracheraient par terre et auraient tous la même coupe de cheveux. De la délinquance à l'état pur, donc. Après cette conversation émétisante, ce ne sont pas les rues de Molenbeek (le quartier marocain bruxellois) que j'avais envie de nettoyer au Kärcher, mais le cerveau vraisemblablement ramolli d'une personne avec laquelle je ne partage rien d'autre que quelques brins d'ADN...

Pour en revenir aux femmes grosses et moches, qu'elles fassent de la chirurgie comme tout le monde, ou au moins qu'elles se mettent au Slim Fast. En plus, si c'est pour se cacher qu'elles portent une burqa, ce n'est pas pour porter atteinte à leur dignité, donc pas besoin de loi sur l'interdiction intégrale du voile intégral... Et puis sinon, qu'elles mettent une cagoule et un poncho, c'est kif-kif ! (enfin, pas dans les manifs la cagoule hein...)

Pour finir sur une petite note "Isn't it ironic" : aujourd'hui, le Syndic a confié à un NOIR la tâche de passer le KÄRCHER dans la cour de mon immeuble...


*Vote d'une proposition de loi, approuvée hier à l'unanimité par les députés

jeudi 25 mars 2010

Life can be bright in America

J'avais à peine 1 mois lorsque la peine de mort a été abolie en France. Loin de moi l'idée de m'attribuer tout le crédit de cette révolution... Je voulais juste en profiter pour parler de la soi-disant plus vieille démocratie du monde, j'ai nommé : les Etats-Unis. 

C'est sympa, la Cour suprême a accordé hier un sursis à un condamné à mort texan, pour effectuer les tests ADN qu'il demande depuis 15 ans. C'est ça qui est embêtant avec la peine de mort : si on se rend compte de l'innocence du condamné après son exécution, ben il l'a dans le c**. 

En même temps, les Etats-Unis ont d'autres moyens de condamner des gens à mort, comme ils l'ont démontré en voulant empêcher à tout prix la promulgation de la réforme de l'assurance-maladie. Et les Républicains de traiter Obama de (rayez la mention inutile) socialiste, communiste, nazi, et autres qualificatifs bien sentis. Je vois tout à fait la similitude entre vouloir faire bénéficier à tous d'une couverture maladie et mettre des gens dans un four en raison de divergences d'opinion.

Ne vous méprenez pas, j'aime bien les Etats-Unis... j'aurais voulu y passer une année de lycée, Beverly Hills - style. Mais parfois (souvent ?), j'ai un peu honte de nos lointains descendants... Dans la Constitution qui est à la base de leur démocratie, le premier amendement concerne la liberté de parole, et en deuxième vient... le droit de porter une arme. Ils ont durement acquis leur indépendance en jetant du thé dans le port de Boston, ils sont enfin libres, ils écrivent une sorte de code de conduite pour garantir leur liberté, et ils considèrent que le droit de détenir une arme vient en deuxième des top-priorités sur leur shopping-list

Finalement, à part la société de consommation, qu'est-ce qu'on a en commun avec ce pays "développé" ?

Voilà, j'aurais aussi voulu réagir sur la première journée de la procrastination, mais là j'ai la flemme, je le ferai demain.

jeudi 18 mars 2010

La loi c'est moi

Aujourd'hui, je vais encore une fois vous parler du code de la route. Je crois que c'est parce que rien ne m'énerve plus que les gens en voiture...*

Un petit previously pour ceux qui n'auraient pas suivi : je me suis fait une entorse à la cheville en tombant dans les escaliers... ce qui tombait bien mal, vu que je devais accompagner en voiture ma chérie à un entretien pour un CDI près de Chartres**. Faisant fi des conseils du médecin, j'ai pris la voiture pour parcourir les 600 kilomètres qui nous séparaient de la 'capitale de la lumière'. Je remercie les inventeurs du régulateur de vitesse, grâce auquel j'ai pu reposer mon pied meurtri (oui, parfois j'en fais un peu beaucoup) sur les longues portions d'autoroute. Du coup, j'ai eu l'occasion de repenser à cette loi qui interdirait aux automobilistes de conduire pieds nus... Après quelques recherches, j'ai découvert qu'en effet il existe une loi qui prévoit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent" (article R412-6 du Code de la route, oui on voit que je me suis remise à étudier le droit, à ma plus grande joie).

Si maintenant vous vous dites : "ben là c'est l'hôpital qui se fout de la charité, cette espèce de donneuse de leçons de conduite fait 6 heures de route avec une cheville foulée bloquée par une attelle, ce qui contrevient à l'article R412-6 du code de la route !", c'est pas très sympa, mais je ne vous en veux pas. Je vais me faire prendre en flagrant délit de mauvaise foi et/ou d'opportunisme, et vous démontrer combien la loi est parfois mal faite.
J'imagine que l'évaluation de la nécessité de verbaliser est laissée à l'appréciation de l'agent des forces de l'ordre, mais du coup on sait pas trop où se situe la limite... On peut se disputer avec son conjoint s'il est sur le siège passager mais pas s'il est au téléphone, on peut boire une gorgée d'eau mais pas manger un boeuf bourguignon, on peut écouter la dame du GPS mais pas se retourner pour en coller une à ses enfants qui se disputent.
Et ce ne sont là que des exemples de la vie courante ! Mais un danger bien plus grand nous guette... Que ceux qui n'ont jamais été confrontés avec une de ces situations difficiles à gérer me jettent le premier caillou : l'attaque perfide d'une abeille, d'une mouche ou d'une araignée dans l'habitacle, une crise d'éternuement irrépressible due à une fenêtre ouverte en période printanière, ou encore une démangeaison soudaine au milieu du dos qui nous oblige à faire preuve de beaucoup de souplesse. Franchement, qu'est-ce qu'il y a de plus dangereux que d'éternuer quand on est au volant ? Et ça, y a personne pour en parler...


* Enfin, à part peut-être les gens qui marchent lentement et qui prennent toute la place sur le trottoir du coup je peux pas passer, les gens qui parlent au cinéma et que ça fait bien marrer quand je leur demande de bien vouloir se la fermer merci, les gens qui puent la transpiration dans le métro et qui se tiennent à la barre du haut, du coup 'en cas d'affluence' je me retrouve nez-à-nez avec leur aisselle, les employés de magasins ou d'administrations qu'on a l'impression de déranger quand on leur demande un renseignement, les gens qui sont devant nous à la caisse de Carrefour et qui ne commencent à chercher leur portefeuille que quand la caissière leur annonce le total, alors qu'ils ont fait comme nous la queue pendant 35 minutes et qu'ils avaient rien d'autre à faire que de préparer leur 'moyen de paiement'... Non, à part ça, je vois pas trop ce qui peut bien m'énerver chez les gens... je suis plutôt tolérante pour ce genre de choses.


** Je vous passe les détails sur notre joie à l'idée de potentiellement rejoindre cette ville si vivante et... euh... bon, là j'ai du mal

vendredi 12 mars 2010

Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite et indépendante de ma volonté

Outre les petits ennuis habituels (descendre en 4ème vitesse pour récupérer un Colissimo, monter les étages les bras chargés de courses ou de meubles Ikea), habiter au 3ème étage sans ascenseur a certains inconvénients.

Déjà, pour sortir le chien, il ne suffit pas d'ouvrir la fenêtre et d'espérer qu'il revienne en grattant à la porte (une mésaventure de ce genre est néanmoins réellement arrivée à C. - aucun animal n'a cependant été maltraité durant cette séquence). Nooooon : il faut monter et descendre les escaliers plusieurs fois par jour. Et cela peut constituer une source de danger, surtout pour des personnes un peu, disons, tête en l'air.
Imaginons donc, de façon tout à fait hypothétique, qu'une personne descende les escaliers, un chien sous le bras et un sac poubelle dans l'autre. La vue encombrée, cette personne manque une marche et se retrouve un peu plus bas, sur le dos, telle une tortue en perdition. Avec une cheville foulée, un premier problème est déjà celui de remonter les trois étages.
Une fois revenue dans sa tour d'argent, cette personne n'est pourtant pas au bout de ses peines : pour se déplacer du canapé à son lit, elle a le choix entre sauter à cloche-pied (au grand dam des voisins du dessous) ou marcher à quatre pattes sur le jonc de mer (donc mettre en péril la douce peau de ses genoux).
Quant aux promenades du chien, c'est une considération qui paraît bien lointaine, et arrive derrière les impératifs de son planning : regarder Virus cannibale et Zombie King (deux merveilles du film de zombies kitsch), lire Astérix aux Jeux Olympiques, ou encore se documenter sur les bloggeuses de mode. Il lui faut donc dé-lé-guer - en particulier les tâches les plus ingrates - le canapé devenant ainsi le poste de commandement. Mais pas pour longtemps : la cheville ne va pas tarder à désenfler...

Anyway, tout cela n'était qu'hypothétique et entièrement issu de mon imagination*.


* Toutefois, si vous avez des béquilles à me prêter, je suis preneuse

jeudi 11 mars 2010

Le syndrome du Titanic

Alors que je regardais L'Edition Spéciale sur Canal+, une des chroniqueuses, Daphné Burki, a fait émerger une info très intéressante et sous-rapportée par la presse. Mardi, lors du défilé Chanel Automne/Hiver 2010-2011, les mannequins ont défilé autour d'un iceberg, directement importé de Suède*.
Dans un esprit 'femme-esquimau' (esquimelle ?), les modèles étaient vêtus de fourrure pour résister aux températures nordiques. Mais attention : de fausse fourrure. Sympa, le Karl ! Donc, il soustrait une partie de l'habitat décimé des animaux polaires pour son défilé, mais il leur laisse quand même leurs habits... How thoughtful of you.

Le but de cette opération spectaculaire était donc de nous présenter des vêtements qui vont prétendûment nous (enfin, les plus riches d'entre nous, même s'il s'agissait de prêt-à-porter) permettre de faire face avec classe aux températures hivernales particulièrement en-dessous des normales saisonnières. Cette froidure est pourtant le résultat paradoxal du réchauffement climatique. Donc Karl, pour satisfaire sa démesure, a participé grandement à la production de gaz à effet de serre, et donc renforcé les problèmes de climat et par là même le besoin des femmes de porter les vêtements de sa prochaine collection... Bien joué, Karl !

Mais ces considérations 'vertes' ne doivent pas nous faire oublier le véritable scandale ici. En effet, les modèles pataugeaient dans plusieurs centimètres de glace fondue. Or, tout le monde sait qu'on attrape froid par les pieds ! Mettre ainsi en danger la vie de faibles femmes visiblement sous-alimentées, ça devrait quand même interpeller l'opinion publique. Mais que fait Amnesty International ?

En réalité, tout ça n'avait qu'un seul but : que le commun des mortels voie Karl marcher sur l'eau. Mais enfin Karl, la plupart savait déjà que tu étais un dieu !


* Voilà qui n'est pas sans rappeler le labyrinthe de glace installé sur les toits du Printemps et dont je parlais à l'occasion de mon premier 'coup de gueule du jeudi', le 24 décembre 2009. Sniff, sniff... nostalgie, quand tu nous tiens... (oui, bon, ça fait même pas trois mois, mais combien de coups de gueule depuis ?)

lundi 8 mars 2010

La journée de la femme

Aujourd'hui nous sommes le 8 mars, et comme chaque année depuis cent ans, on célèbre la journée de la femme. Elle a été créée (pas la femme hein, tout le monde sait qu'elle vient de la côte) pour défendre les droits des femmes et progresser vers l'égalité entre les sexes. Donc, cent ans après, on n'y est pas encore ! Comme d'habitude, c'est davantage une histoire de mentalité que de lois...

Ce matin, alors que je prenais le bus 46 pour me rendre à ma 'formation pour me préparer aux concours de la fonction publique' (que j'appellerai désormais 'ma formation' pour aller plus vite), je remarquai que c'était un bus rempli... de femmes. Seul le chauffeur était un homme !* Un bus de femmes donc, dont un tiers se rendait comme moi à l'Ecole nationale du cadastre pour suivre cette fameuse formation, un autre tiers probablement à l'école d'infirmières et le dernier tiers éparpillé sur les avenues de Lombez et de Lardenne.
Comme quoi, même en 2010, beaucoup de segments de l'économie sont encore largement des domaines réservés. Rien qu'hier, alors que je regardais les World Series of Poker avec ma dulcinée, le commentateur a exprimé son profond regret quant à l'interdiction des masseuses sur les tournois français. Entendons-nous bien, il ne s'agit pas de masseuses 'coquines, mais de vraies masseuses, engagées pour soulager après de longues heures de bluff les douleurs musculaires de cousins de Patrick Bruel et de Lou Diamond Phillips. Tout comme on n'aurait pas idée de dire 'l'infirmier' et 'l'assistant social', je pense que ça n'a même pas effleuré ce commentateur de dire plutôt qu'il regrettait 'les masseurs'.
Un autre boulot réservé aux femmes, celui de mannequin à poil pour vanter les bienfaits d'un produit qui n'a rien à voir avec la choucroute... En cette journée de la femme, le journal gratuit 20minutes fait dans la provoc, avec en première page une publicité pour une assurance auto, représentée par une femme qu'on devine nue, le slogan étant : "l'assurance d'être bien couvert". No comment.

En conclusion, cent ans après une rebellion des femmes pour faire entendre leur voix et asseoir leur pouvoir, l'égalité des sexes n'existe toujours pas. Sinon, pourquoi y aurait-il une journée de la femme et rien d'équivalent pour les hommes ? De là à dire que les autres jours de l'année sont les journées des hommes, il n'y a qu'un pas...


* D'ailleurs, en passant, je sais que pour les chauffeurs de bus c'est le train-train (ou plutôt le bus-bus, ahahah), mais ce qui serait bien, c'est qu'ils prennent en compte que quand ils partent avec 5 minutes de retard sur l'horaire prévu, c'est tout le monde qui est en retard à l'école ! Bref, je retrouve les joies des transports en commun, en particulier des bus.

samedi 6 mars 2010

You didn't think that the law and the right thing were the same, did you ?

J'auto-réagis moi-même à mon propre post (22 ! datant du 4 mars). Eh oui, la loi est parfois mal faite. Rien qu'en France, un reliquat de législation datant de novembre 1800 (ou plutôt du 16 Brumaire an IX de la République) interdit le port du pantalon aux femmes. Si on désire "s'habiller en homme", tous les six mois il faut obtenir de la Préfecture de police qu'elle renouvelle notre "permission de travestissement" sous réserve de la présentation d’un certificat d’un officier de santé. Mais attention hein, un siècle plus tard, les législateurs sont devenus laxistes : pas besoin de permission si on tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval. Ouf !
Bon, c'est vrai qu'à part des personnes légèrement tatillonnes*, je vois mal dans quelles circonstances un homme (ou une femme ? pourquoi pas, mais à ce moment-là, en jupe) de loi utiliserait cette législation.

Aux Etats-Unis, ils sont encore plus forts dans le registre des lois "qu'on sait pas d'où qu'elles sortent". Dans le New Jersey, non seulement on ne peut pas porter un gilet pare-balles pour commettre un meurtre (je suis sûre que beaucoup de criminels en devenir gardent cette loi à l'esprit en préparant leur méfait), mais on ne peut plus se faire faire de plaques d'immatriculation personnalisées si on a été condamné pour conduite en état d'ivresse (ÇA c'est de la punition... c'est pas de la peine de mort à la noix). Dans le Connecticut, c'est interdit de traverser une rue en marchant sur les mains, et en Caroline du Nord, la durée maximale autorisée d'une partie de Bingo est de cinq heures (qui sait ce qu'il pourrait se passer sinon ?). Il n'est pas permis de servir des substituts au beurre dans les prisons du Wisconsin, pas plus que de la bière accompagnée de bretzel dans les bars du Dakota du Nord (c'est soit de la bière, soit des bretzels, mais pas les deux à la fois... il y a peut-être un effet méconnu de cette association, du style Mentos-Coca Cola).
Allez, le meilleur pour la fin : en Arizona, il est interdit de posséder plus de deux godemichets (j'imagine la scène : "Mais non, je vous assure, celui-là c'est un masseur pour le visage, pas un sex toy !")


* Je ne pense à personne en particulier. Bon, si je cherche un peu, je vois bien quelqu'un... Pour préserver son identité, appelons-la N. Paul. Mince, non, pas de nom de famille... appelons-la plutôt Nathalie P. **
C'est une personne à qui j'ai failli vendre une jupe via leboncoin.fr ; s'il s'était agi d'un pantalon, nul doute qu'elle m'aurait ressorti cette loi de derrière les fagots pour s'y référer dans un mail... Je pense que ça aurait donné à peu près ça :
"Je tiens à vous signaler que d'après l'ordonnance du 16 Brumaire de l'an IX de la République, il est INTERDIT AUX FEMMES DE PORTER UN PANTALON. Par conséquent, le fait que vous essayiez de me vendre un pantalon pour femmes va à l'encontre de la législation en vigueur et constitue donc une incitation à commettre un délit. Je vous invite donc à prendre contact avec mon AVOCAT et ceci dans un délai d'une semaine, faute de quoi je me verrais dans l'obligation d'engager une procédure auprès du tribunal compétent."

** Pour les non-initiés, prière de vous référer aux épisodes précédents, en particulier le post 'De la nature humaine' datant du 11 février

jeudi 4 mars 2010

22 !

Je suis énervée. Même la Fnac vend des 'avertisseurs de radar'. Leur argument ? "Privilégiez votre sécurité". Laissez-moi rire. HAHAHA.
Soyons honnêtes : c'est tout sauf la sécurité qu'on privilégie avec ce genre d'appareil.
Ça permet de rouler vite tout en gardant ses points de permis.
Ça permet de rattraper le retard pris sur son planning.
Ça permet de contrer les moyens mis en place par l'Etat pour nous prendre encore de l'argent.

Bon, j'avoue, moi aussi j'ai perdu des points de permis : je téléphonais au volant... (à un feu rouge, certes, mais apparemment même à l'arrêt c'est illégal) Après 10 ans de permis (ça me rajeunit pas tout ça), hop ! deux points en moins... Alors qu'il y a plein de gens, tout le temps, qui téléphonent au volant, conduisent n'importe comment, et n'ont jamais de problème. C'est trop l'arnaque ! Oui mais voilà : il suffit d'une fois pour causer un accident mortel, alors j'assume. Je ne le referais plus !

Les limitations de vitesse, le port de la ceinture, le respect des feux rouges, ce n'est pas pour opprimer les masses. C'est pour nous obliger à ne pas nous mettre en danger inutilement (Sinon, qui le ferait spontanément, sans la peur de la sanction à l'esprit ?)
Les amendes, c'est pour nous dire que si on n'avait pas compris le principe de base, ne pas respecter le code de la route pourrait nous coûter mais d'une manière différente.
Le retrait du permis, c'est pour nous dire qu'on est vraiment long à la détente, et si payer des amendes ne nous dissuade pas, ben maintenant on pourra même plus conduire.

WAKE UP ! S'il y a toutes ces régulations, c'est pour assurer notre sécurité et celle des autres. Ce qui revient au même, vu qu'on est tous l'autre de quelqu'un (oui, je sais, c'est profond). Si acheter un avertisseur de radar, c'est le prix de la liberté, on en revient au "ma liberté s'arrête là où commence celle des autres", donc il ne faut pas empiéter sur la liberté des autres à rester en vie. Et ce n'est pas parce que ces appareils sont légaux qu'ils sont moraux. Boire deux litres d'alcool par jour, avoir des relations sexuelles non protégées, ou porter la nuque longue, c'est légal, même si ce n'est pas conseillé !

Je n'espère pas vraiment qu'ils interdisent la vente de ces appareils, mais - comme d'habitude - que les gens arrêtent d'être égoïstes et fassent de leur mieux pour se protéger et protéger les autres.
Quant à moi, promis, je ferais attention à ne pas rouler trop vite sur le boulevard du Maréchal Juin (mais bon, à part ma mère, qui parvient à rester à 50km/h sur cette route ? franchement ? est-ce qu'on risque vraiment d'y percuter un enfant qui jouerait au foot sur la route ? Et qui laisse ses enfants jouer au foot sur la route ? Ok, ok, j'arrête de discuter... c'est la loi, elle est parfois mal faite, mais elle est pas là pour rien...)

jeudi 25 février 2010

C'est trop de pression

Voilà. On est presque à la fin du mois de février, et je n'ai mis en application aucune de mes bonnes résolutions. Pourtant, j'étais restée raisonnable cette année : manger plus équilibré, faire plus de sport, lire plus de livres, ranger et faire le ménage régulièrement, regarder moins de films de série Z, dire moins de mal des gens, dépenser moins d'argent en shopping, jouer moins aux jeux vidéo, arrêter de mordiller les petites peaux sur mes lèvres et autour de mes ongles, passer moins de temps dans le canapé, etc.

Même si j'avais pris de l'avance sur 2010 en arrêtant de fumer courant décembre, ça ne rattrape pas le fait que pour l'instant, le bilan est plutôt négatif. J'avais prévu de faire une séance de Wii-fit cet après-midi, mais j'ai préféré manger des chips et boire une bière. Vu que je cherchais du travail en même temps, ça me déculpabilise un peu, mais comme je stresse, je mange mes lèvres et mes doigts. Le seul point positif, c'est que comme j'ai pas trop d'argent (rapport avec le non-trouvage de travail mentionné plus haut), je fais pas trop de shopping, mais du coup j'ai tendance à rester dans mon canapé... Bref, une situation qui paraît inextricable à première vue.

Pourtant, la solution est simple : ne plus prendre de bonnes résolutions au 1er janvier (ou au 2 janvier pour ma part). Je commence à avoir du mal à tenir ma bonne résolution de décembre (arrêter de fumer) à cause de toute cette pression (mincir, trouver un boulot, ne plus manger mes lèvres). Du coup, je vais m'en tenir à une seule résolution pour ce qui est encore le début de l'année, on verra en juin si je suis disposée à me mettre à la diète.
En attendant : fuck les légumes bouillis ! Vive le Nutella !

jeudi 18 février 2010

Rejoindre la fonction publique

Aujourd'hui, deuxième réunion d'information de Pôle Emploi pour la 'classe préparatoire intégrée'... Vais-je devenir inspectrice des impôts ? Ou plutôt : Vais-je intégrer une formation pour me préparer aux concours d'admissibilité qui m'ouvriraient les portes des épreuves d'admission pour devenir élève-inspecteur des impôts ? (avec, à la clé, un emploi assuré vers mi-2012... bon, c'est pas la fin du monde ! si ? ah... bon...)
Pour résumer : peut-être encore un an de pseudo-études et de vrais devoirs, peut-être suivi d'un an d'études et de devoirs. Est-ce que, du coup, je pourrais mettre 'bac+12' sur mon CV ? Remarquez, ça risquerait de faire peur... mais bon, c'est pas comme si j'avais fait une thèse, je suis juste... polyvalente. (ou éparpillée, au choix).

Imaginons que je trouve un boulot d'ici 2011. Mais ça paraît peu probable : les employeurs vont diminuer les embauches de jeunes diplômés statut cadre... Même pour les diplômés d'école de commerce ! Du coup, quand les employeurs mettent en balance un CV d'ESC et le mien, diplômée de 'langues étrangères appliquées aux affaires économiques internationales', y a pas photo... Ils ne lisent sûrement même pas l'intitulé de ma formation jusqu'au bout.
Je ne peux pas le leur reprocher, j'ai du mal à rentrer dans une case... qu'est-ce que je suis censée cocher : formation centrée sur les langues ou sur l'économie ? Et si je coche 'langues', personne ne va jamais prendre en compte ma candidature ! Ah vraiment, vive la polyvalence et vive la diversité.

'Y a plus qu'à' être prise dans cette formation, qui, au final, m'apportera peut-être la sécurité de l'emploi... Mes parents seraient si fiers.

jeudi 11 février 2010

De la nature humaine

Aujourd'hui, j'ai reçu pour la première fois par courrier une réponse négative à une candidature. Eh bien, contre toute attente, ça m'a fait bien plaisir. Surtout qu'ils me disent qu'ils penseront à moi si un poste correspondant à mon profil (c'était écrit "à vos légitimes aspirations", mais j'ai traduit) se libère... Je me demande si ça arrive vraiment, ou si c'est juste une phrase pleine d'empathie pour amortir le choc de pas avoir été retenu ?
Il est vrai que sur plusieurs dizaines de candidatures envoyées, j'avais déjà reçu des e-mails de refus/rejet (quatre, précisément), mais recevoir une lettre que quelqu'un de la CCI de Tarbes (d'après la lettre, c'est le directeur général, mais personnellement j'y crois pas trop) a imprimée, signée, puis délicatement pliée et insérée dans l'enveloppe, bref savoir que quelqu'un d'autre que moi s'est intéressé quelques secondes à mon insertion professionnelle, ça me fait tout chaud dans mon coeur.
Parce que si je dois compter sur ce qui me sert de conseiller Pôle-emploi, je peux me brosser Martine. Pôle-emploi m'a envoyé deux lettres courant janvier pour que je n'oublie pas de venir à mon premier entretien de suivi de mon projet personnalisé d'accès à l'emploi avec ma conseillère, appelons-la Raphaële puisque c'est son prénom. Mais voilà que le jour venu, deux heures avant notre rendez-vous, la maman de la petite Raphaële me téléphone pour me prévenir qu'étant malade, cette dernière ne pourra malheureusement pas sortir de chez elle. Bummer ! Surtout que depuis, pas de nouvelles... Vous devez vous dire : "Quoi qu'il arrive, elle trouve le moyen de se plaindre... Elle aurait radoté pendant trente-deux lignes au bas mot si le rendez-vous avait eu lieu !" (Bon, si vous vous dites vraiment ça, c'est pas très sympa. Mais bon, je reconnais avoir une tendance naturelle à me plaindre de tout et de son contraire)
Pour résumer, toujours pas de perspective d'emploi à l'horizon.

Ce qui ne fait que renforcer la similitude entre ma vie actuelle et la saison 3 de The L Word : quand on pense que vraiment, on a atteint le fond du fond du caniveau et qu'il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant, eh ben si.
Exemple : alors que la CAF nous a coupé les vivres et nous demande de rembourser les allocations perçues ces 16 dernières années, je cherche à me faire un peu d'argent de poche, histoire de payer le chauffage, le pain sec et l'eau (bon, là, j'exagère un peu). Du coup, je vends sur internet quelques vêtements dans lesquels je ne rentre plus (mon besoin de manger des m&m's étant inversement proportionnel à la quantité d'argent qu'il me reste pour en acheter). Et voilà qu'une acheteuse, à qui j'avais patiemment répondu à chaque fois qu'elle avait une question à peine incongrue ("quelles sont les mesures exactes de la jupe, en longueur et au niveau de la taille", "vous me certifiez bien qu'il s'agit d'une jupe neuve", "non mais vous êtes sûre") et à qui j'avais offert les frais de port, prétend que la jupe présente un défaut : elle serait anormalement courte devant par rapport à derrière. (Ah mince, j'aurais donc oublié de préciser dans l'annonce que c'était une jupe queue-de-pie ?)
Du coup, elle veut que je lui rembourse les 15 euros de la jupe (chèque que je n'ai toujours pas encaissé, vu que j'attendais qu'elle ait bien reçu la jupe, je suis pas une arnaqueuse moi) et les frais de port pour la renvoyer... Résultat : j'aurai perdu 3,40 euros (et dieu sait qu'on peut en acheter des m&m's avec ça), de précieuses minutes de mon temps (et le temps c'est de l'argent, donc on aurait pu en acheter des m&m's avec ça) et quelques cônes et bâtonnets en m'abîmant les yeux sur son dernier mail, écrit en Arial taille 72.
Des histoires comme celles-là, ça m'encourage pas vraiment à aimer mon prochain.

Slanket

Il fait trop froid... Main basse sur les couvertures polaires avec des manches !!

jeudi 4 février 2010

De l'origine des espèces

Alors que je me vois à nouveau privée de télé, je me résouds à entrer en contact avec les microbes flottant dans l'air ambiant du centre-ville, colportés par d'autres microbes tout aussi persistants, j'ai nommé : les gens.

Il apparaît que jusqu'ici, la sélection naturelle éliminait les animaux les plus lents, ceux qui restaient à l'écart du troupeau. Avec les humains, c'est vraisemblablement une nouvelle ère qui a commencé : ce sont les plus lents qui survivent. Sinon, comment expliquer que les lambins prolifèrent à ce point ? C'est forcément qu'ils résistent mieux et se multiplient, donnant naissance à des bébés-lambins.

C'est peut-être aussi une affaire de culture... C'est un peu comme si j'avais été séparée de ma tribu à la naissance et qu'on m'avait déposée au sein d'un peuple composé de gens qui ne marchent pas vite, qui sont lents à la tâche et qui parlent avec un fort accent. J'imagine que je serais davantage dans mon élément dans une grande métropole, dont les habitants sont toujours pressés et jamais contents.

jeudi 28 janvier 2010

Méandres de l'administration et stéréotypes sexistes

Une semaine fatigante, mais une semaine satisfaisante.
Mardi, au cours d'une expédition "administration", je suis tombée sur une personne compétente (et sympa !) non seulement à la Sécu, mais aussi à la CAF ! Comme quoi, ça existe.
Hier, j'ai assisté à une réunion organisée par Pôle emploi, qui nous proposait de participer à une formation nous préparant aux concours de la fonction publique. Sympa, non ?
Alors là, je vous vois venir : "Ben alors, tout se passe bien pour elle, pas de coup de gueule à pousser cette semaine"... Mais don't worry (be happy ?), j'ai de la ressource !

Déjà, comment se fait-il que je doive mon salut administratif à un hasard de l'attribution des guichets selon l'ordre d'arrivée ? Si j'étais tombée sur d'autres conseillers, combien de fois aurais-je dû revenir rue Riquet, attendre que mon dossier passe entre de bonnes mains ?
Bon, la Sécu, on peut pas dire que j'y aie passé ma vie, mais vu que la dernière fois, je me suis faite engueuler parce qu'avec ma moitié, on n'a pris qu'un ticket pour deux, ça m'a un peu refroidie. D'ailleurs, ça ne serait sûrement pas arrivé à un couple hétérosexuel, ou si on avait eu l'air de faire notre âge.

Et puis, au cours de cette réunion d'information à Pôle emploi, on nous a servi un discours du genre "Si on est cadre de catégorie A aux Douanes, on peut évoluer vers des postes de pilote d'avion, d'hélico... Ce sont des postes très prisés des garçons, alors que les filles sont plus intéressées par des postes d'inspecteur des Impôts, qui permettent de moduler des horaires et d'avoir une vie de famille." Donc si vous êtes une fille, vous voulez forcément avoir des enfants, et c'est forcément vous qui allez vous en occuper, vu que pendant ce temps-là votre mari jouera les casse-cous à poursuivre les méchants contrebandiers avec son hélico.
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jeudi 21 janvier 2010

Jeune cadre dynamique

Cette semaine, alors que j'étais tranquillement en train de chercher du travail - parallèlement au visionnage de Daylight, j'essaie d'être multi-tâches et polyvalente -, je me suis dit que c'était trop l'arnaque (eh oui, encore). De la même façon qu'on ne prête qu'aux riches, on ne donne du travail qu'à ceux qui en ont déjà eu. Je chéris les annonces qui mentionnent "débutant accepté", mais elles sont aussi rares que des répliques de qualité dans un film d'action.

Depuis l'an dernier, j'ai surtout gagné en expérience en recherche d'emploi et de stage. A mon actif, plus de 100 candidatures envoyées, et un très faible pourcentage de réponses (et un très très faible pourcentage de réponses positives, ça va de soi). Tout ça pour un stage de six mois, rémunéré à 30% du SMIC, la version moderne de l'esclavage en quelque sorte !

Curieusement, je n'ai pas envoyé autant de candidatures depuis que je cherche du travail. Peut-être parce que j'ai essayé de vraiment cibler mes recherches ? Malgré tout, les pourcentages restent comparables... Si ça ne les intéresse pas ce que je raconte, j'aimerais bien qu'ils m'en détaillent les raisons... ça pourrait finir de me convaincre de me reconvertir en vendeuse au Palais des thés. Là au moins je pourrais faire valoir mes qualités de "théophile".

mercredi 20 janvier 2010

Le jour d'après

Un grand* homme a dit un jour : "I have a dream". Aujourd'hui, je dis : "I had a nightmare". J'ai rêvé que c'était la fin du monde... Bon, je sais plus si c'était un astéroïde ou une série de catastrophes naturelles qui nous envoyait tous ad patres, mais on avait une date précise. Dans mon rêve, j'y croyais pas trop, je me disais que la date allait passer et qu'on en rigolerait bien le lendemain... Et voilà : en grande fan de films catastrophe que je suis, je jouais dans mon cauchemar le rôle du sceptique, celui qui ne croit pas les prévisions alarmistes du scientifique (qui justement, a déterminé la date de l'apocalypse).
Donc entendons-nous bien : les catastrophes, c'est bien sympathique quand ça se passe dans un film, mais beaucoup moins en rêve... alors dans la réalité, ce serait mon pire cauchemar.


*Bon, ok, il mesurait moins d'1m70, mais ce n'est pas le propos ici
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jeudi 14 janvier 2010

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*Le coup de gueule du jeudi est actuellement indisponible. Veuillez réessayer ultérieurement*

dimanche 10 janvier 2010

Amis de la poésie, bonsoir

Avertissement : ce poème ne présente aucun intérêt (mais bon, j'ai quand même essayé de faire des rimes)

Aujourd'hui, j'ai vraiment une sale tête
Avec mes cernes, mon teint pâle et mon visage bouffi
Vraiment, ça ne me motive pas pour quitter ma couette
Mais j'en suis pas au point de lire des romans de Marc Lévy.

J'aurais dû profiter des soldes pour m'acheter une cagoule
Heureusement, je peux faire des trous dans un sac en papier
Mais je ne pense pas que je passerais inaperçue dans la foule
Tous ces cons, ils commencent vraiment à me faire chier.

Si seulement une bonne nuit de sommeil
Suffisait à me rendre apparence humaine
Mais ça me rattrape à mon réveil :
La bouffitude, c'est dans les gènes.

Y a des jours comme ça,
Vaut mieux pas croiser un miroir
Parce qu'alors on s'écriera :
Ô rage, ô désespoir !

Pour vivre heureux, vivons cachés
Ou bien ne sortons pas sans maquillage
J'ai toujours eu du mal à récupérer
Et franchement, ça s'arrange pas avec l'âge.


La prochaine fois, j'essayerai de fixer un nombre de syllabes par vers, là c'est n'importe quoi.

Je vous invite à composer vous-mêmes vos vers sur un sujet qui vous tient à coeur : les pâquerettes, les chats morts, les gens qui puent, les sacs à vomi, j'en passe et des meilleures.

Tous les mêmes...

Hier soir, j'ai encore eu droit à une discussion "Le mariage gay, pourquoi pas... [si ça leur fait plaisir et tant qu'ils restent entre eux], mais l'adoption par un couple gay, ça, non [faut pas déconner, on va pas leur confier des enfants à ces déviants, déjà qu'on leur a accordé le mariage alors que c'est contre nature]"

Bon, le point positif, c'est que je ne me suis même pas énervée... J'ai su rester calme et cohérente face à un individu de sexe masculin qui visiblement ne connaissait pas grand-chose au sujet, mais qui avait quand même une opinion bien arrêtée sur la question (vous avez remarqué que ce sont souvent ceux qui en savent le moins qui en parlent le plus ?)

Voici les objections les plus courantes, démontées l'une après l'autre par votre dévouée avocate commise d'office :
1. "Je ne lui confierais pas mon enfant, alors qu'il en ait un à lui... qui sait ce qu'il pourrait se passer"
Les homosexuels ont beau être des "pédés", ce ne sont pas des pédophiles... L'air de rien, pas mal de gens censés être un tantinet cultivés font encore l'amalgame...

2. "Un enfant élevé par un couple homo a plus de chance [ou malchance ?] de devenir homo à son tour"
Alors déjà :
- les études ont montré que ce n'était pas le cas
- de toute façon, ce n'est pas une tare

3. "Un enfant élevé par deux personnes de même sexe ne peut pas être équilibré... Il lui faut une présence masculine/féminine"
En une phrase, la légitimité même des familles monoparentales est remise en question...
Avec tous les dégénérés qui font des enfants et qui les élèvent en leur inculquant des principes à la con de ce genre, finalement, un enfant de couple gay a plus de chance d'être ouvert et tolérant. Quelle catastrophe ce serait en effet...

En conclusion, aucune famille n'est parfaite. Les homosexuels aussi devraient avoir le droit de fonder des familles dysfonctionnelles !

PS : vu comme c'est parti, chaque jour aura bientôt droit à son coup de gueule

vendredi 8 janvier 2010

Une France au point mort

Aaah, qu'il paraît loin, le passé révolutionnaire de la France... L'évolution des institutions ressemble désormais davantage à une vieille traction avant, aussi lourde que longue à se mettre en route. Les Français sont devenus allergiques aux réformes et se sont laissés devancer par des pays considérés comme conservateurs. Dernier exemple en date : la légalisation du mariage homosexuel en Argentine et au Portugal, deux pays à forte tendance catholique. La France a donc quelques wagons de retard sur le TGV du mariage gay... (on ne fait pas assez de métaphores avec les transports... en quelques phrases, je rattrape cette injustice.)

De toute façon, comme pour l'environnement, c'est d'abord et surtout la mentalité des Français qui doit changer. Et pas seulement celle de la présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine B., ou celle de ses amis de la France profonde. TOUS les Français (leur nombre variera en fonction de l'évolution du concept de l'identité nationale bien sûr), chez qui est implanté le principe qu'on est hétérosexuel sauf si on dit clairement le contraire. Pourquoi seuls les homosexuels doivent-ils faire leur coming out ?
"Ah bon, tu es homosexuelle ? On ne dirait pas, tu caches bien ton jeu..." Je ne cache rien du tout moi, tout ça parce que je n'ai ni une coupe en brosse ni une démarche de camionneuse..."Moi ça ne me dérange pas tu sais, j'ai plein d'amis qui sont homosexuels*..." Trop aimable ! Moi non plus ça ne me dérange pas que tu sois hétéro, si ça t'intéresse. Ma copine n'a pas le même statut pour mes parents que le copain de ma soeur, et je n'ai pas le même statut pour sa mère que la copine de son frère. Je n'ai qu'une chose à dire : c'est trop l'arnaque !

* Existe aussi en version "
j'ai plein d'amis noirs", "j'ai plein d'amis arabes" et "j'ai plein d'amis roux". Piles AAA non incluses.