jeudi 25 mars 2010

Life can be bright in America

J'avais à peine 1 mois lorsque la peine de mort a été abolie en France. Loin de moi l'idée de m'attribuer tout le crédit de cette révolution... Je voulais juste en profiter pour parler de la soi-disant plus vieille démocratie du monde, j'ai nommé : les Etats-Unis. 

C'est sympa, la Cour suprême a accordé hier un sursis à un condamné à mort texan, pour effectuer les tests ADN qu'il demande depuis 15 ans. C'est ça qui est embêtant avec la peine de mort : si on se rend compte de l'innocence du condamné après son exécution, ben il l'a dans le c**. 

En même temps, les Etats-Unis ont d'autres moyens de condamner des gens à mort, comme ils l'ont démontré en voulant empêcher à tout prix la promulgation de la réforme de l'assurance-maladie. Et les Républicains de traiter Obama de (rayez la mention inutile) socialiste, communiste, nazi, et autres qualificatifs bien sentis. Je vois tout à fait la similitude entre vouloir faire bénéficier à tous d'une couverture maladie et mettre des gens dans un four en raison de divergences d'opinion.

Ne vous méprenez pas, j'aime bien les Etats-Unis... j'aurais voulu y passer une année de lycée, Beverly Hills - style. Mais parfois (souvent ?), j'ai un peu honte de nos lointains descendants... Dans la Constitution qui est à la base de leur démocratie, le premier amendement concerne la liberté de parole, et en deuxième vient... le droit de porter une arme. Ils ont durement acquis leur indépendance en jetant du thé dans le port de Boston, ils sont enfin libres, ils écrivent une sorte de code de conduite pour garantir leur liberté, et ils considèrent que le droit de détenir une arme vient en deuxième des top-priorités sur leur shopping-list

Finalement, à part la société de consommation, qu'est-ce qu'on a en commun avec ce pays "développé" ?

Voilà, j'aurais aussi voulu réagir sur la première journée de la procrastination, mais là j'ai la flemme, je le ferai demain.

jeudi 18 mars 2010

La loi c'est moi

Aujourd'hui, je vais encore une fois vous parler du code de la route. Je crois que c'est parce que rien ne m'énerve plus que les gens en voiture...*

Un petit previously pour ceux qui n'auraient pas suivi : je me suis fait une entorse à la cheville en tombant dans les escaliers... ce qui tombait bien mal, vu que je devais accompagner en voiture ma chérie à un entretien pour un CDI près de Chartres**. Faisant fi des conseils du médecin, j'ai pris la voiture pour parcourir les 600 kilomètres qui nous séparaient de la 'capitale de la lumière'. Je remercie les inventeurs du régulateur de vitesse, grâce auquel j'ai pu reposer mon pied meurtri (oui, parfois j'en fais un peu beaucoup) sur les longues portions d'autoroute. Du coup, j'ai eu l'occasion de repenser à cette loi qui interdirait aux automobilistes de conduire pieds nus... Après quelques recherches, j'ai découvert qu'en effet il existe une loi qui prévoit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent" (article R412-6 du Code de la route, oui on voit que je me suis remise à étudier le droit, à ma plus grande joie).

Si maintenant vous vous dites : "ben là c'est l'hôpital qui se fout de la charité, cette espèce de donneuse de leçons de conduite fait 6 heures de route avec une cheville foulée bloquée par une attelle, ce qui contrevient à l'article R412-6 du code de la route !", c'est pas très sympa, mais je ne vous en veux pas. Je vais me faire prendre en flagrant délit de mauvaise foi et/ou d'opportunisme, et vous démontrer combien la loi est parfois mal faite.
J'imagine que l'évaluation de la nécessité de verbaliser est laissée à l'appréciation de l'agent des forces de l'ordre, mais du coup on sait pas trop où se situe la limite... On peut se disputer avec son conjoint s'il est sur le siège passager mais pas s'il est au téléphone, on peut boire une gorgée d'eau mais pas manger un boeuf bourguignon, on peut écouter la dame du GPS mais pas se retourner pour en coller une à ses enfants qui se disputent.
Et ce ne sont là que des exemples de la vie courante ! Mais un danger bien plus grand nous guette... Que ceux qui n'ont jamais été confrontés avec une de ces situations difficiles à gérer me jettent le premier caillou : l'attaque perfide d'une abeille, d'une mouche ou d'une araignée dans l'habitacle, une crise d'éternuement irrépressible due à une fenêtre ouverte en période printanière, ou encore une démangeaison soudaine au milieu du dos qui nous oblige à faire preuve de beaucoup de souplesse. Franchement, qu'est-ce qu'il y a de plus dangereux que d'éternuer quand on est au volant ? Et ça, y a personne pour en parler...


* Enfin, à part peut-être les gens qui marchent lentement et qui prennent toute la place sur le trottoir du coup je peux pas passer, les gens qui parlent au cinéma et que ça fait bien marrer quand je leur demande de bien vouloir se la fermer merci, les gens qui puent la transpiration dans le métro et qui se tiennent à la barre du haut, du coup 'en cas d'affluence' je me retrouve nez-à-nez avec leur aisselle, les employés de magasins ou d'administrations qu'on a l'impression de déranger quand on leur demande un renseignement, les gens qui sont devant nous à la caisse de Carrefour et qui ne commencent à chercher leur portefeuille que quand la caissière leur annonce le total, alors qu'ils ont fait comme nous la queue pendant 35 minutes et qu'ils avaient rien d'autre à faire que de préparer leur 'moyen de paiement'... Non, à part ça, je vois pas trop ce qui peut bien m'énerver chez les gens... je suis plutôt tolérante pour ce genre de choses.


** Je vous passe les détails sur notre joie à l'idée de potentiellement rejoindre cette ville si vivante et... euh... bon, là j'ai du mal

vendredi 12 mars 2010

Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite et indépendante de ma volonté

Outre les petits ennuis habituels (descendre en 4ème vitesse pour récupérer un Colissimo, monter les étages les bras chargés de courses ou de meubles Ikea), habiter au 3ème étage sans ascenseur a certains inconvénients.

Déjà, pour sortir le chien, il ne suffit pas d'ouvrir la fenêtre et d'espérer qu'il revienne en grattant à la porte (une mésaventure de ce genre est néanmoins réellement arrivée à C. - aucun animal n'a cependant été maltraité durant cette séquence). Nooooon : il faut monter et descendre les escaliers plusieurs fois par jour. Et cela peut constituer une source de danger, surtout pour des personnes un peu, disons, tête en l'air.
Imaginons donc, de façon tout à fait hypothétique, qu'une personne descende les escaliers, un chien sous le bras et un sac poubelle dans l'autre. La vue encombrée, cette personne manque une marche et se retrouve un peu plus bas, sur le dos, telle une tortue en perdition. Avec une cheville foulée, un premier problème est déjà celui de remonter les trois étages.
Une fois revenue dans sa tour d'argent, cette personne n'est pourtant pas au bout de ses peines : pour se déplacer du canapé à son lit, elle a le choix entre sauter à cloche-pied (au grand dam des voisins du dessous) ou marcher à quatre pattes sur le jonc de mer (donc mettre en péril la douce peau de ses genoux).
Quant aux promenades du chien, c'est une considération qui paraît bien lointaine, et arrive derrière les impératifs de son planning : regarder Virus cannibale et Zombie King (deux merveilles du film de zombies kitsch), lire Astérix aux Jeux Olympiques, ou encore se documenter sur les bloggeuses de mode. Il lui faut donc dé-lé-guer - en particulier les tâches les plus ingrates - le canapé devenant ainsi le poste de commandement. Mais pas pour longtemps : la cheville ne va pas tarder à désenfler...

Anyway, tout cela n'était qu'hypothétique et entièrement issu de mon imagination*.


* Toutefois, si vous avez des béquilles à me prêter, je suis preneuse

jeudi 11 mars 2010

Le syndrome du Titanic

Alors que je regardais L'Edition Spéciale sur Canal+, une des chroniqueuses, Daphné Burki, a fait émerger une info très intéressante et sous-rapportée par la presse. Mardi, lors du défilé Chanel Automne/Hiver 2010-2011, les mannequins ont défilé autour d'un iceberg, directement importé de Suède*.
Dans un esprit 'femme-esquimau' (esquimelle ?), les modèles étaient vêtus de fourrure pour résister aux températures nordiques. Mais attention : de fausse fourrure. Sympa, le Karl ! Donc, il soustrait une partie de l'habitat décimé des animaux polaires pour son défilé, mais il leur laisse quand même leurs habits... How thoughtful of you.

Le but de cette opération spectaculaire était donc de nous présenter des vêtements qui vont prétendûment nous (enfin, les plus riches d'entre nous, même s'il s'agissait de prêt-à-porter) permettre de faire face avec classe aux températures hivernales particulièrement en-dessous des normales saisonnières. Cette froidure est pourtant le résultat paradoxal du réchauffement climatique. Donc Karl, pour satisfaire sa démesure, a participé grandement à la production de gaz à effet de serre, et donc renforcé les problèmes de climat et par là même le besoin des femmes de porter les vêtements de sa prochaine collection... Bien joué, Karl !

Mais ces considérations 'vertes' ne doivent pas nous faire oublier le véritable scandale ici. En effet, les modèles pataugeaient dans plusieurs centimètres de glace fondue. Or, tout le monde sait qu'on attrape froid par les pieds ! Mettre ainsi en danger la vie de faibles femmes visiblement sous-alimentées, ça devrait quand même interpeller l'opinion publique. Mais que fait Amnesty International ?

En réalité, tout ça n'avait qu'un seul but : que le commun des mortels voie Karl marcher sur l'eau. Mais enfin Karl, la plupart savait déjà que tu étais un dieu !


* Voilà qui n'est pas sans rappeler le labyrinthe de glace installé sur les toits du Printemps et dont je parlais à l'occasion de mon premier 'coup de gueule du jeudi', le 24 décembre 2009. Sniff, sniff... nostalgie, quand tu nous tiens... (oui, bon, ça fait même pas trois mois, mais combien de coups de gueule depuis ?)

lundi 8 mars 2010

La journée de la femme

Aujourd'hui nous sommes le 8 mars, et comme chaque année depuis cent ans, on célèbre la journée de la femme. Elle a été créée (pas la femme hein, tout le monde sait qu'elle vient de la côte) pour défendre les droits des femmes et progresser vers l'égalité entre les sexes. Donc, cent ans après, on n'y est pas encore ! Comme d'habitude, c'est davantage une histoire de mentalité que de lois...

Ce matin, alors que je prenais le bus 46 pour me rendre à ma 'formation pour me préparer aux concours de la fonction publique' (que j'appellerai désormais 'ma formation' pour aller plus vite), je remarquai que c'était un bus rempli... de femmes. Seul le chauffeur était un homme !* Un bus de femmes donc, dont un tiers se rendait comme moi à l'Ecole nationale du cadastre pour suivre cette fameuse formation, un autre tiers probablement à l'école d'infirmières et le dernier tiers éparpillé sur les avenues de Lombez et de Lardenne.
Comme quoi, même en 2010, beaucoup de segments de l'économie sont encore largement des domaines réservés. Rien qu'hier, alors que je regardais les World Series of Poker avec ma dulcinée, le commentateur a exprimé son profond regret quant à l'interdiction des masseuses sur les tournois français. Entendons-nous bien, il ne s'agit pas de masseuses 'coquines, mais de vraies masseuses, engagées pour soulager après de longues heures de bluff les douleurs musculaires de cousins de Patrick Bruel et de Lou Diamond Phillips. Tout comme on n'aurait pas idée de dire 'l'infirmier' et 'l'assistant social', je pense que ça n'a même pas effleuré ce commentateur de dire plutôt qu'il regrettait 'les masseurs'.
Un autre boulot réservé aux femmes, celui de mannequin à poil pour vanter les bienfaits d'un produit qui n'a rien à voir avec la choucroute... En cette journée de la femme, le journal gratuit 20minutes fait dans la provoc, avec en première page une publicité pour une assurance auto, représentée par une femme qu'on devine nue, le slogan étant : "l'assurance d'être bien couvert". No comment.

En conclusion, cent ans après une rebellion des femmes pour faire entendre leur voix et asseoir leur pouvoir, l'égalité des sexes n'existe toujours pas. Sinon, pourquoi y aurait-il une journée de la femme et rien d'équivalent pour les hommes ? De là à dire que les autres jours de l'année sont les journées des hommes, il n'y a qu'un pas...


* D'ailleurs, en passant, je sais que pour les chauffeurs de bus c'est le train-train (ou plutôt le bus-bus, ahahah), mais ce qui serait bien, c'est qu'ils prennent en compte que quand ils partent avec 5 minutes de retard sur l'horaire prévu, c'est tout le monde qui est en retard à l'école ! Bref, je retrouve les joies des transports en commun, en particulier des bus.

samedi 6 mars 2010

You didn't think that the law and the right thing were the same, did you ?

J'auto-réagis moi-même à mon propre post (22 ! datant du 4 mars). Eh oui, la loi est parfois mal faite. Rien qu'en France, un reliquat de législation datant de novembre 1800 (ou plutôt du 16 Brumaire an IX de la République) interdit le port du pantalon aux femmes. Si on désire "s'habiller en homme", tous les six mois il faut obtenir de la Préfecture de police qu'elle renouvelle notre "permission de travestissement" sous réserve de la présentation d’un certificat d’un officier de santé. Mais attention hein, un siècle plus tard, les législateurs sont devenus laxistes : pas besoin de permission si on tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval. Ouf !
Bon, c'est vrai qu'à part des personnes légèrement tatillonnes*, je vois mal dans quelles circonstances un homme (ou une femme ? pourquoi pas, mais à ce moment-là, en jupe) de loi utiliserait cette législation.

Aux Etats-Unis, ils sont encore plus forts dans le registre des lois "qu'on sait pas d'où qu'elles sortent". Dans le New Jersey, non seulement on ne peut pas porter un gilet pare-balles pour commettre un meurtre (je suis sûre que beaucoup de criminels en devenir gardent cette loi à l'esprit en préparant leur méfait), mais on ne peut plus se faire faire de plaques d'immatriculation personnalisées si on a été condamné pour conduite en état d'ivresse (ÇA c'est de la punition... c'est pas de la peine de mort à la noix). Dans le Connecticut, c'est interdit de traverser une rue en marchant sur les mains, et en Caroline du Nord, la durée maximale autorisée d'une partie de Bingo est de cinq heures (qui sait ce qu'il pourrait se passer sinon ?). Il n'est pas permis de servir des substituts au beurre dans les prisons du Wisconsin, pas plus que de la bière accompagnée de bretzel dans les bars du Dakota du Nord (c'est soit de la bière, soit des bretzels, mais pas les deux à la fois... il y a peut-être un effet méconnu de cette association, du style Mentos-Coca Cola).
Allez, le meilleur pour la fin : en Arizona, il est interdit de posséder plus de deux godemichets (j'imagine la scène : "Mais non, je vous assure, celui-là c'est un masseur pour le visage, pas un sex toy !")


* Je ne pense à personne en particulier. Bon, si je cherche un peu, je vois bien quelqu'un... Pour préserver son identité, appelons-la N. Paul. Mince, non, pas de nom de famille... appelons-la plutôt Nathalie P. **
C'est une personne à qui j'ai failli vendre une jupe via leboncoin.fr ; s'il s'était agi d'un pantalon, nul doute qu'elle m'aurait ressorti cette loi de derrière les fagots pour s'y référer dans un mail... Je pense que ça aurait donné à peu près ça :
"Je tiens à vous signaler que d'après l'ordonnance du 16 Brumaire de l'an IX de la République, il est INTERDIT AUX FEMMES DE PORTER UN PANTALON. Par conséquent, le fait que vous essayiez de me vendre un pantalon pour femmes va à l'encontre de la législation en vigueur et constitue donc une incitation à commettre un délit. Je vous invite donc à prendre contact avec mon AVOCAT et ceci dans un délai d'une semaine, faute de quoi je me verrais dans l'obligation d'engager une procédure auprès du tribunal compétent."

** Pour les non-initiés, prière de vous référer aux épisodes précédents, en particulier le post 'De la nature humaine' datant du 11 février

jeudi 4 mars 2010

22 !

Je suis énervée. Même la Fnac vend des 'avertisseurs de radar'. Leur argument ? "Privilégiez votre sécurité". Laissez-moi rire. HAHAHA.
Soyons honnêtes : c'est tout sauf la sécurité qu'on privilégie avec ce genre d'appareil.
Ça permet de rouler vite tout en gardant ses points de permis.
Ça permet de rattraper le retard pris sur son planning.
Ça permet de contrer les moyens mis en place par l'Etat pour nous prendre encore de l'argent.

Bon, j'avoue, moi aussi j'ai perdu des points de permis : je téléphonais au volant... (à un feu rouge, certes, mais apparemment même à l'arrêt c'est illégal) Après 10 ans de permis (ça me rajeunit pas tout ça), hop ! deux points en moins... Alors qu'il y a plein de gens, tout le temps, qui téléphonent au volant, conduisent n'importe comment, et n'ont jamais de problème. C'est trop l'arnaque ! Oui mais voilà : il suffit d'une fois pour causer un accident mortel, alors j'assume. Je ne le referais plus !

Les limitations de vitesse, le port de la ceinture, le respect des feux rouges, ce n'est pas pour opprimer les masses. C'est pour nous obliger à ne pas nous mettre en danger inutilement (Sinon, qui le ferait spontanément, sans la peur de la sanction à l'esprit ?)
Les amendes, c'est pour nous dire que si on n'avait pas compris le principe de base, ne pas respecter le code de la route pourrait nous coûter mais d'une manière différente.
Le retrait du permis, c'est pour nous dire qu'on est vraiment long à la détente, et si payer des amendes ne nous dissuade pas, ben maintenant on pourra même plus conduire.

WAKE UP ! S'il y a toutes ces régulations, c'est pour assurer notre sécurité et celle des autres. Ce qui revient au même, vu qu'on est tous l'autre de quelqu'un (oui, je sais, c'est profond). Si acheter un avertisseur de radar, c'est le prix de la liberté, on en revient au "ma liberté s'arrête là où commence celle des autres", donc il ne faut pas empiéter sur la liberté des autres à rester en vie. Et ce n'est pas parce que ces appareils sont légaux qu'ils sont moraux. Boire deux litres d'alcool par jour, avoir des relations sexuelles non protégées, ou porter la nuque longue, c'est légal, même si ce n'est pas conseillé !

Je n'espère pas vraiment qu'ils interdisent la vente de ces appareils, mais - comme d'habitude - que les gens arrêtent d'être égoïstes et fassent de leur mieux pour se protéger et protéger les autres.
Quant à moi, promis, je ferais attention à ne pas rouler trop vite sur le boulevard du Maréchal Juin (mais bon, à part ma mère, qui parvient à rester à 50km/h sur cette route ? franchement ? est-ce qu'on risque vraiment d'y percuter un enfant qui jouerait au foot sur la route ? Et qui laisse ses enfants jouer au foot sur la route ? Ok, ok, j'arrête de discuter... c'est la loi, elle est parfois mal faite, mais elle est pas là pour rien...)