Aujourd’hui, j’étrenne une nouvelle tradition : le coup de gueule du jeudi. « Mais pourquoi pousser un coup de gueule le jeudi ? » me direz-vous, et je serais tentée de vous répondre « Pourquoi pas ? ». Comme le lundi a ses raviolis et le vendredi son épisode de Koh Lanta, le jeudi aura dorénavant ses coups de gueule.
Premier coup de gueule de la saison : la colère de Copenhague. Je ne suis pas en colère contre le fiasco de cette réunion au sommet qui a fait tant de bruit. Non, ma colère est dirigée contre nous, les "citoyens du monde", qui avons naïvement cru que le fait d’envoyer nos dirigeants envahir la capitale danoise, à grands renforts d’émissions de kérosène et de convois officiels polluants, pourrait résoudre tous les problèmes de la planète.
Balayons devant notre porte avant de demander aux adeptes du consensuel de mettre au point des lois qui nous obligeraient à le faire. Dans le Top 10 des "gestes écolos de tous les jours" les plus cités, je demande le « bien sûr qu’aujourd’hui j’ai agi pour l’environnement : j’ai fermé le robinet pendant que je me lavais les dents » (c’est quand même le minimum syndical, donc je le mets dans la catégorie « peut mieux faire », ex aequo avec le « j’éteins la lumière quand je quitte une pièce »). Dans un registre plus saisonnier, il y a le labyrinthe de glace sur les toits d’un "grand magasin parisien" : si vous ne pouvez pas aller jusqu’à la neige, la neige viendra à vous ! (enfin, à défaut de neige, ce sera de la glace givrée, comme ce qui recouvre l’intérieur de votre réfrigérateur si vous le fermez mal).
Evidemment, ça ravit les enfants qui n’ont jamais vu la neige. Mais tout comme une casserole d’eau salée ne remplace pas la mer, un tour dans votre congélateur ou dans un labyrinthe givré ne remplacera jamais des montagnes enneigées. Et si on continue comme ça, aucun enfant ne verra plus la neige… Si on veut préserver la nature, il faut arrêter de s’extasier devant de pâles copies : non, les illuminations de Noël ne sont pas des étoiles, le labyrinthe givré n’est pas une route enneigée qui mènerait à l’atelier du père Noël, et tous ces signes extérieurs de richesse ne vont pas nous faire croire que la crise est finie.
Premier coup de gueule de la saison : la colère de Copenhague. Je ne suis pas en colère contre le fiasco de cette réunion au sommet qui a fait tant de bruit. Non, ma colère est dirigée contre nous, les "citoyens du monde", qui avons naïvement cru que le fait d’envoyer nos dirigeants envahir la capitale danoise, à grands renforts d’émissions de kérosène et de convois officiels polluants, pourrait résoudre tous les problèmes de la planète.
Balayons devant notre porte avant de demander aux adeptes du consensuel de mettre au point des lois qui nous obligeraient à le faire. Dans le Top 10 des "gestes écolos de tous les jours" les plus cités, je demande le « bien sûr qu’aujourd’hui j’ai agi pour l’environnement : j’ai fermé le robinet pendant que je me lavais les dents » (c’est quand même le minimum syndical, donc je le mets dans la catégorie « peut mieux faire », ex aequo avec le « j’éteins la lumière quand je quitte une pièce »). Dans un registre plus saisonnier, il y a le labyrinthe de glace sur les toits d’un "grand magasin parisien" : si vous ne pouvez pas aller jusqu’à la neige, la neige viendra à vous ! (enfin, à défaut de neige, ce sera de la glace givrée, comme ce qui recouvre l’intérieur de votre réfrigérateur si vous le fermez mal).
Evidemment, ça ravit les enfants qui n’ont jamais vu la neige. Mais tout comme une casserole d’eau salée ne remplace pas la mer, un tour dans votre congélateur ou dans un labyrinthe givré ne remplacera jamais des montagnes enneigées. Et si on continue comme ça, aucun enfant ne verra plus la neige… Si on veut préserver la nature, il faut arrêter de s’extasier devant de pâles copies : non, les illuminations de Noël ne sont pas des étoiles, le labyrinthe givré n’est pas une route enneigée qui mènerait à l’atelier du père Noël, et tous ces signes extérieurs de richesse ne vont pas nous faire croire que la crise est finie.
Oui, contrairement aux signes extérieurs de connerie, qui eux, ne sont pas des miroirs aux alouettes...
RépondreSupprimerCeci dit, comme je le disais récemment à quelqu'un qui ne souhaite pas se reconnaître, la crise finalement ne m'a pas touchée : je n'avais rien, je n'ai toujours rien. Parfois être pauvre, c'est rassurant.
^^
Et oui, j'éteins la lumière en sortant d'une pièce mais uniquement parce que m'a mère me l'a appris et que quand on est pauvre on compte ses sous!!! Hahahaha
[Je soutiens officiellement le coup de gueule du jeudi]
Je crois que c'est ma mère qui me l'a appris aussi, mais depuis elle préfère économiser sur le foie gras plutôt que sur l'électricité... Chacun son truc : pour ma part, j'ai du mal à éteindre la télé même si je ne l'utilise pas ; ça me fait une présence bienveillante (surtout quand passe un téléfilm catastrophe à petit budget)
RépondreSupprimerJe suis d'avis que chaque jour devrait avoir droit à son coup de gueule, mais pour l'instant je vais me cantonner au jeudi, je trouve que c'est un jour adapté : pas encore le week-end mais déjà la fatigue de la semaine, et en plus, c'est le lendemain des sorties cinéma, qui génèrent beaucoup d'énervement ! Une rubrique qui a de l'avenir, quoi...
le coup de gueule du jeudi... parce que c'est permis? En même temps, le thème de l'écologie pourrait bien remplir tous tes coups de gueule de tous tes jeudis!!! Alors, je vais éteindre la lumière de ma chambre et du couloir alors que je suis au salon car comme me l'a souvent dit ma mère: "c'est pas Versaille ici!!!!"
RépondreSupprimerEn attente du prochain coup de gueule... non sans une certaine excitation...
C'est vrai que ça a été difficile d'éteindre toutes les lumières hier soir alors qu'il y avait une suspicion de présence paranormale... J'ai envie de te dire : "c'est ni Versailles ni le CROUS ici!"
RépondreSupprimerCe qui est sympa, c'est que cette année, la neige et le froid polaire ont été importés par voie des airs directement dans nos rues, sans rien polluer d'autre que nos (intentions de) déplacements.
RépondreSupprimerEnfin... dans vos rues à vous.
Le Marseillais ayant cette tendance naturelle à stopper toute activité dès le 3e flocon tombé dehors, le conseil régional PACA a décidé unilatéralement qu'il ne tomberait pas un flocon afin que l'économie ne subisse aucun contre-coup.
Bon, là, on peut affirmer que la France est paralysée quand tombe la neige... Enfin, pour l'instant, l'ouest de l'hexagone (j'essaie d'éviter les répétitions, c'est une mauvaise habitude prise en écrivant trop de lettres de motivation) semble épargné par le phénomène... Alors que la région PACA, justement, est en vigilance orange !! Vraiment pas le moment de passer le kärcher, si vous me passez l'expression...
RépondreSupprimerPS : Est-ce qu'à Marseille, ils versent du Pulco citron sur la neige pour la faire fondre ? (oui, ma vision du sud-est de la France est stéréotypée et pathétique... mais j'assume, je suis pas à ça près)