samedi 26 décembre 2009

Les enquêtes du 28, chemin du C.

Aujourd'hui, je suis fatiguée, en manque d'inspiration, tellement que si ça continue, je vais prendre du Juvamine... Du coup je publie une histoire que certains connaissent déjà, ne m'en voulez pas ! Je reviendrai de mon week-end à Pau en grande forme et plus productive que jamais !
Le contexte : pendant 6 mois, j'ai habité en colocation avec 3 filles à Auch, au 28 chemin du C. On faisait un stage au même endroit. 3 filles drôles, sympas, avec qui on rigolait bien, c'était comme en colo (ou comme dans Charlie's Angels, au choix)... L'une d'elles, C., était pourtant entourée de mystères. Toutes les semaines, mes 2 autres colocs et/ou moi essayions de trouver la solution d'une des questions qui nous tourmentaient... Voici une de ces enquêtes.


Mes récentes aventures m’ont amenée à enquêter sur une affaire qui nous tient tous à cœur : le mystère de la bouteille de shampooing de C.* En effet, comment se faisait-il que C. n’aie aucune bouteille de shampooing dans la salle de bains qu’elle partageait avec L. ? Cachait-elle son shampooing dans sa chambre ? Peut-être par honte qu’on découvre qu’elle avait des pellicules ou les cheveux secs, ou de peur que L. ne se serve allègrement dans sa réserve. Etait-elle complètement chauve ? Cela expliquerait pourquoi elle se retirait souvent dans sa chambre en raison de la chaleur, pour quelques moments de répit sans perruque. Ou, autre possibilité, encore plus inimaginable, se lavait-elle les cheveux avec du savon pour toilette intime ?

Bouleversée par toutes ces interrogations, je pris ma loupe et mon GPS et me mis en quête de la vérité. Cependant, je ne le savais pas encore, mais la réponse arriverait lors d’une expérience inattendue. L. et N. nous ayant abandonnées à notre sort, nous discutions avec C. dans la cuisine. Soudain, au détour de la conversation, presque par hasard, j’entendis C. me dire : « Je pense que je me laverai les cheveux vendredi. D’habitude je le fais le samedi ou le dimanche matin, mais cette semaine… ».

Tandis qu’elle laissait sa phrase en suspens, mon sang ne fit qu’un tour. Je glissai, presque nonchalamment : « Pourquoi, tu te les laves à quelle fréquence ? ». Sa réponse me stupéfia au plus haut point : « Une fois par semaine, ça leur suffit ». C’est alors que je me souvins que ma mère, dont les cheveux étaient également secs à tendance crépue, ne se lavait les cheveux qu’une fois par semaine. Une de ses amies ne se lavait d’ailleurs jamais les cheveux elle-même, elle allait chez le coiffeur une fois par semaine pour un shampooing, en toute simplicité. C. me confia alors qu’elle avait sciemment laissé sa bouteille de shampooing dans son appartement de la ville de T., afin de ne pas être tentée de se laver les cheveux précocement. En effet, qui sait ce qu’il aurait pu se passer si elle avait eu son shampooing sous la main ?

Grâce à mon souci constant de connaître la vérité, qu'elle soit ici ou ailleurs, le mystère était enfin résolu. Cependant, le doute subsiste toujours sur la question de la perruque…

La semaine prochaine, suivez-moi dans mes aventures pour découvrir le fin mot de l’histoire du verre d’eau en pleine poire. Et n’oubliez pas : gardez les yeux ouverts !**


* Par souci de confidentialité, seules les initiales des prénoms des personnes concernées seront dévoilées.

** L’abus d’yeux fermés peut entraîner des chutes et nuire gravement à la santé. Pour votre santé, ne tombez pas.

2 commentaires:

  1. **car il y a toujours un râteau qui traîne à Toonville...

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  2. Dans un même questionnement: pourquoi me lave-je les cheveux que je n'ai pas chaque matin que Dieu veut bien me concéder.

    Y a des gens bizarres.

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