jeudi 10 juin 2010

Dégénération

Demain, à Rodez, commence le procès des parents du petit Dylan. Pas Dylan McKay de Beverly Hills, 90210 (même si lui aussi avait des problèmes familiaux, je crois que c'est pour ça qu'il est devenu alcoolique, ou drogué, ou les deux, bref un bad boy). Non, le petit Dylan s'est fait maltraiter pendant des années par son papa, et sa maman ne disait rien. Mais heureusement pour lui, les services sociaux se sont rendu compte qu'il n'allait pas à l'école et ont réagi huit mois plus tard. 
Mince, quelle ligne de défense vont adopter ces pauvres parents qui n'avaient pas d'autres solutions face à ce garçon qui avait "le vice dans la peau" (dixit le papa) ? Selon l'avocat du père (mais celui de la mère est d'accord apparemment), "il ne s'agit pas d'un couple qui aurait volontairement infligé des mauvais traitements par sadisme, mais plutôt de gens incapables d'apporter des réponses adaptées aux problèmes d'éducation, parce que trop démunis socialement et intellectuellement" (voir l'article ici). 
Et voilà ce qu'il se passe quand on laisse n'importe qui avoir des enfants... En même temps, qui pourrait les en empêcher ? Si on organisait une stérilisation massive du public cible de Confessions intimes, la France serait décimée...

Alors que...

Selon une étude menée sur 25 ans et publiée il y a quelques jours dans la revue Pediatrics, "les enfants de couples lesbiens présentent moins de problèmes sociaux et comportementaux que leurs pairs ayant des parents hétérosexuels, et ont des compétences scolaires et sociales plus élevées que la moyenne" (voir l'article ici).
La professeure de psychiatrie et de droit (oui, pourquoi pas) qui a conduit l'étude conclut donc "Cette étude démontre qu'il n'y a aucune raison de restreindre l'accès à la médecine reproductive ou à la garde des enfants sur la base de l'orientation sexuelle des parents".

Et na !


Merci à ma tendre Ch. de m'avoir fait passer cet article de Têtu. Ça fait bien plaisir.

2 commentaires:

  1. C'est aussi à ça que je pensai en voyant cet article! ^^ Et je ne sais pas pourquoi, ça ne me surprend pas... (la preuve : avec les miens on risque pas le prix Nobel...)

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  2. Ooooh tu es dure... J'ai jamais dit que pour être fort à l'école il fallait obligatoirement avoir deux mamans...
    C'est juste qu'avec tous les gens qui prétendent que c'est mauvais pour les enfants de pas avoir de figure paternelle à la maison, ça fait plaisir de pouvoir leur opposer une étude sérieuse.
    Maintenant il faudrait faire la même chose avec les enfants qui ont deux papas !

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